mardi 11 décembre 2018

La Palma 4 : Ruta de los volcanes et villages troglodytes.



I) La Ruta de los Volcanes, le jeudi 29 novembre 2018.

Depuis quelques temps, je voulais effectuer la randonnée très prisée de " la ruta de los volcanes", du refuge de El Pinar  vers 1400 mètres d'altitude  à Los Canarios vers 700 mètres, en passant par la ligne des crêtes  vers 1900 mètres,   soit environ 20-22 kms de marche en comptant quelques détours intéressants.
Cette chaine volcanique est très souvent noyée dans les nuages et il est nécessaire de bien choisir son jour. Aujourd'hui, les prévisions météorologiques sont excellentes.




Au lever du soleil, quelques nuages rougeoyants chapeautent la ligne de crête de la Cumbre Vieja.
J'ai d'abord pris le bus,  puis un taxi qui m'a déposé vers 9h45 au refuge de El Pilar, point de départ, encore à l'ombre et dans la fraicheur  des pins ( 10°).





Le chemin monte en se tortillant au travers de la forêt de pins canariens. Parfois, une vue se dégage comme ci-dessus où se devine l'immense cratère de la Caldera de Taburiente et le point culminant de l'île à plus de 2400 mètres d'altitude.



Peu à peu, la forêt s'éclaircit et le chemin devient de plus en plus escarpé et tordu, avec quelques marches de ci-delà.



En se rapprochant du Pico Nambroque à 1922 mètres, les vues deviennent de plus en plus grandioses avec ici une vue sur le plateau central ouest avec  El Paso,  Los Llanos,  Tazacorte et dans le fond les immenses quais restés vides depuis  leur construction, voici des années, du Puerto de Tazacorte par ailleurs, ports de pêche et de plaisance actifs. 





     Autre vue, plus vers le nord avec toujours le plateau sur la gauche et la Caldera devant.




          La randonnée reste très agréable, le long des sentiers bien balisés et bien délimités, avec la Caldera en arrière plan.




 Santa Cruz , la capitale, sur la côte est, sans nuage aujourd'hui ( rare) , vue du Pico Nambroque d'où le regard balaye  une bonne partie de La Palma, rarement si dégagée dans un ciel si clair.


Pendant quelques kilomètres, la ballade se poursuit vers les 1700-1900 mètres dans un paysage de plus en plus volcanique. Le sentier devient très souple. Je marche dans des scories granuleuses qui pénètrent les chaussures. Ca glisse, ça dérape , ça s'enfonce,  au fil de  bons raidillons et de bonnes descentes successifs . Et j'atteins la " Montana de Las Deseadas" à 1931 mètres,  point culminant de cette chaine d'où la vue toujours sublime porte très loin, à environ 150 kilomètres. Dans le fond de la photo, semblant flotter sur les nuages, Tenerife à gauche et La Gomera à droite.



Tout près du chemin de randonnée, à plus de 1800 mètres d'altitude et tout proche du Pico Nambroque, la présence surprenante d'un puit,  profond,  sans protection, interroge et fiche un peu la trouille.



              Vue de plus proche. Je ne voyais pas le fond du puit. Faut pas y tomber!




Et puis, c'est la descente qui commence. Rencontre avec un pin canarien qui fait tout pour y être remarqué.




Je me rapproche du volcan San Martin au pied duquel s'étend une mer de lave noire, figée ( dernière éruption en 1677).



                                                   Voilà le coupable à 1400 mètres d'altitude .



Mer de lave encore plus proche.




                           San Martin dans un univers de scories, de contrastes, de pins clairsemés.




                          Superbes couleurs avec toujours dans le fond, Tenerife et La Gomera.




                                                               Je ne m'en lassais pas!




                                            Vue panoramique, c'est beau partout.




                 Le coeur de San Martin. "Brrouuu"!




              La descente continue sur un chemin pentu, glissant,   fait  de scories et pierres mêlées.



J'arrive bien content à Los Canarios appelé aussi Fuencaliente au bout de plus de 20 kilomètres de marche. La randonnée fut réellement superbe, dépaysante avec des points de vue grandioses et un volcan San Martin vraiment très beau et impressionnant.  Elle mérite bien sa renommée. Mais encore une fois, il faut bien choisir sa journée ( pas toujours facile). Aujourd'hui, c'était l'idéal. Y aller par temps bouché ou vraiment nuageux doit être frustrant.

Par contre, j'ai senti que l'hiver approchait: peu de fleurs, peu d'oiseaux, peu d'insectes, quelques champignons toute de même.


II) Anciens villages troglodytes de pêcheurs.

A La Palma, peu de voiliers sortent des ports et encore moins pour naviguer à la journée. La plupart du temps, sur la côte Est, le vent est relativement fort et est absent sur la côté Ouest.  Les navigateurs étrangers sont le plus souvent scotchés dans les 2 marinas de l'île et se contentent  de passer de l'une à l'autre ou d'une île à l'autre des Canaries. Bien sûr, pour bien d'autres navigateurs, les Canaries ne sont qu'une escale de passage.
Les zones de mouillages sont rares et souvent houleuses. Depuis 2 jours, je suis sorti de la marina de Tazacorte pour mouiller peinard sur un fond de sable ,  à la sortie du port. J'en ai profité pour aller naviguer le long de la côte inhospitalière du nord-ouest  de La Palma.  La houle du large pouvant atteindre plus de 8 mètres de hauteur ( lorsque les  grosses tempêtes s'abattent près de l'archipel )  s'éclate sur les hautes falaises rocheuses.  Quatre villages plus ou moins troglodytes, ex abris de pêcheurs devenus maisons de vacances s'échelonnent jusqu'à la punta de Puntagorda.  Voici les deux situés le plus au nord.


A) Premier village dont je n'ai pas trouvé le nom, situé tout près de la playa ( insignifiante)  de Tinizara.


Défendu par quelques roches,  ce village d'une discrétion absolue,  deviné à la pointe de la lumière qui s'enfonce dans l'ombre un peu sur la droite sur la photo) se situe tout près de la playa ! de Tiniraza.





Même, en se rapprochant, les quelques deux,  trois  dizaines d'habitations se montrent à peine.




B) Je continue ma petite navigation au moteur ( aux Canaries, j'en ai malheureusement la fâcheuse habitude ou plutôt obligation ) et m'approche du village déjà plus conséquent de Puntagorga. Il se devine juste à droite des haubans.


L'ex village de pêcheurs composé d'une cinquantaine de modestes petites habitations s'agrippe sur la falaise, près d'une pointe rocailleuse où la mer écume et bouillonne.  Une grande roche a été plus ou moins aménagée en pseudo embarcadère rarement accostable.





Les habitations sont faites de bric et de broc. Je ne vois personne. Les panneaux solaires sont nombreux. Je pensais peut-être pouvoir mouiller dans la baie devant le village mais les fonds me paraissent très sombres donc sans doute rocheux et surtout la mer est trop agitée. D'autre part, il est hors de question de descendre à l'embarcadère en annexe.






Deux jours plus tard, je décide de me rendre à ce village par voie terrestre en empruntant un chemin de randonnée à partir de Puntagorda , environ 6 kms pour un dénivelé de 700 mètres. La ballade n'est pas très belle dans un décor de "malpais" ( terrain volcanique inculte ),   de bananeraies  plastifiées, de terrasses abandonnées.  Partant du haut du village, un escalier ( dans les 300 marches environ) serpente entre les habitations.





                                                           L'originalité est habituelle.




Voilà le fameux "embarcadère". On aperçoit les quelques marches où s'abattent les vagues qui giclent à plusieurs mètres de hauteur ( cependant, la mer est plutôt calme!).



Ca bouillonne de toute part. Le chemin protégé mène à un habitation troglodyte totalement creusée dans la roche.




                                 La porte d'entrée et les fenêtres. Je n'ai pas été sonné.



                                                 C'est bon, j'ai assez vu, je remonte.



J'adore ces lieux insolites mais ils sont devenus bien morts. Je n'ai rencontré que 2 touristes qui arrivaient lorsque  je partais.

Ces quatres villages sont desservis par des chemins carrossables mais étroits et très, très pentus. Certaines voitures se retrouvent en difficulté pour le retour et pour atteindre le village principal souvent à plus de 700 mètres d'altitude.

Je termine mon séjour sur La Palma, la "Isla Bonita"  des randonneurs aguerris et des navigateurs endormis à la marina de Tazacorte. Java restera une nouvelle fois seul aux pontons jusqu'à la deuxième quinzaine de janvier.




mercredi 14 novembre 2018

La Palma 3

Tazacorte le 14 novembre 2018,

Pas de navigation dans cet article mais juste un avis sur les deux marinas de La Palma et un résumé de  3 ballades , une à pied et l'autre moitié à pied moitié en voiture . La Palma est une île idéale pour les randonneurs ( habitués tout de même) ,  le long des plus de 1000 kilomètres de sentiers balisés et globalement bien entretenus.

Marina de Santa Cruz: j'y ai passé une journée l'année passée et 15 jours le mois passé. La ville historique , vaste et très belle  mérite vraiment le détour. Elle peut être le point de départ de nombreuses visites de l'île surtout dans sa partie nord-est.  
La marina est propre, apparemment bien tenue et le personnel accueillant. La nouvelle puerta antihoule de la marina ( en fonctionnement depuis Août  de cette année) a amélioré le confort mais l'amarrage garde toujours une certaine agitation et peut même devenir désagréable en cas de vrai mauvais temps. Au fond du bassin, les bâtiments en demi-cercle sont pour la plupart vides. Seuls fonctionnent plus ou moins 2 ou 3 bars restaurants dont un peut faire plus ou moins boite de nuit jusqu'à tard dans la nuit et devenir gênant. La marina est bruyante avec les bateaux de passagers ou de croisière, avec les cargos qui accostent et stationnent  tout près, y compris la nuit. La mise au sec des voiliers n'est pas possible.  
Pour moi, il s'agit d'une marina plutôt de beau temps, idéale pour visiter la superbe ville de Santa Cruz mais qui devient assez vite pénible surtout pour les oreilles. De plus, je n'y laisserai toujours pas mon voilier sans surveillance. 

Marina de Tazacorte: J'y suis resté plus de trois  mois aux pontons et 6 mois à sec. La marina est agréable, hyperprotégée,  très bien tenue, propre, le personnel attentionné. Elle est partagée avec les nombreux petits bateaux de pêche parfois un peu bruyants mais globalement, le séjour est tranquille, serein et sécurisant. Les manutentions de mise à sec, de stationnements  et mise à l'eau sont optimales  avec un personnel très professionnel. Bref, il s'agit d'une marina que je ne peux que conseiller qui plus est,  dans la zone la plus ensoleillée et la plus déventée de l'île avec les plages et le vieux puerto de Tazacorte tous proches.
J'y laisse mon voilier sans aucune appréhension , à sec comme à flot. La marina recommandable remporte un grand  succès et mieux vaut prévenir de son arrivée quelques jours en avance et réserver pour  un stationnement à sec. 


                                                                   ***

1) ****  Jeudi 8 novembre, nous avons choisi la randonnée dans la caldera ( chaudière en Espagnol)  de Taburiente , un des plus grands cratères du monde, pour environ 15 kms ( 100 mètres de montée pour 850 mètres de descente).
Les prévisions météorologiques sont excellentes et les nuages devraient être rares.

10H: le taxi collectif nous dépose au mirador de Los Brecitos, point de départ de la randonnée  à 1082 mètres d'altitude pour 13° de température, sans vent.






Rencontre fortuite avec un garde du parc qui transporte son matériel avec deux ânes bâtés dans un refuge perdu dans la montagne servant de surveillance. 



Les écorces des pins canariens sont toujours impressionnants d'épaisseur et de texture qui leur permettent de résister aux incendies ( comme ceux-ci aux troncs noircis mais toujours vivants).





Le chemin se tortille  tranquillement dans les pinèdes et les rebords du volcan culminant à 2400 mètres ( formant une cirque presque fermé) nous entourent sérieusement. Le fond de la caldeira est accidenté et boisé, bien loin de ce que nous pourrions imaginer comme fond de volcan.






                                 Les pins de Canaries sont grandioses et imposants.




                  

Jolis et agréables sentiers parfois bordés de fougères, ou sentiers plus sauvages où on entend les cris des craves, des corbeaux et les gazouillis des pouillots, des canaris  ...



                   Pins de Canaries assez souvent garnis de longues moustaches de lichens.





        Playa de Taburiente quelque peu rocailleuse dans le barranco,  près de la zone de campement à 760 mètres d' altitude .






            Zone de campement et de pique-nique avec châtaignes et figue rouges au dessert pour les observateurs-cueilleurs.




                  Puis descente plus abrupte le long des flancs des barrancos étroits et profonds et toujours les rebords bien présents du cratère. 



                                         Enorme figuier de barbarie remplis de fruits.





                              Roque perché surveillant l'étroit  défilé ( un petit air de La Gomera).






                                       
                                          Mais d'où vient cette eau de couleur particulière?



                                                                       Remontons le Barranco!



                                                             Super couleur sous le soleil!



                                                       Enfin, 500 mètres plus haut... la cascade.





                                                         ...  la "cascada de los colores".





                                                       Avec des couleurs magiques ...



                               Etonnants mélanges d'oxydes de fer, de mousse, d'algues ....




                                                           Rafraichissement des mains ...



                 Un kilomètre plus bas ,  traversées de "los dos aguas" à 420 mètres d'altitude ( rencontre de deux barrancos).




                              Et toujours, des écoulements aux couleurs bizarres.



                  Descente tranquille au fond du barranco  de Las Angustias, genre canyon.



      Bel écroulement , mieux valait ne pas être là. Il est prudent d'ailleurs ( et parfois interdit) d'éviter de randonner par temps de pluie.


Vers 17 heures, après 17 kilomètres de randonnée sur des sentiers parfois bien escarpés, retour au parking où nous avions laissé notre voiture.

Ballade surprenante, diversifiée , moyennement facile, effectuée dans des conditions optimales. Plaisir des yeux. Que du beau. A consommer sans modération.



2) *** Vendredi 9 novembre.
A 8 heures, départ en voiture du Puerto de Tazacorte vers la côte est, mais rapidement apparition de la pluie et annulation de notre ballade dans la forêt de laurisylve de Los Tilos ( forêt subtropicale humide avec notamment des lauriers à feuilles  persistantes pouvant atteindre 40 mètres de hauteur).
Pas grave, normalement les prévisions sont encourageantes pour l'après-midi.



 Piscines naturelles à Los Sauces en bas des bananeraies face à la houle et aux alizés, souvent impraticables.




                          Ci dessus vue du village de  "Gallegos" de son voisin " Franceses".

Puis belle ballade en voiture sur la côte nord, vers Barlovento ,  les villages isolés de Gallegos, Franceses jusqu'à Garafia.

                               


                                              Vue de Garafia du mirador de Tansourou.




                           Globe en acier dominant Garafia avec les inscriptions ci-dessous:
" Que la causa de la paz impere sobre la tierra" = Que la cause de la paix règne sur la terre.
" Para borrar de su faz el fantasma de la guerra " = Pour effacer de son visage le fantôme de la guerre.




Superbes rues pavées engazonnées bordées de très belles maisons malheureusement inhabitées pour la plupart , l'exode rural étant passé par là.



           Roque de Santo Domingo dans son tourbillon permanent  à la pointe du même nom au nord ouest de l'île.




                   Côte au nord de la pointe Santo Domingo très exposée et remuante.






Descente sur la pointe Santo Domingo avec une végétation particulière très basse, verte pastel avec des touffes de cactus encore plus pâles.




                                                    Ci-dessus la mer de nuages.

Puis en fin de journée, nous sommes montés au point culminant de l'île à 2426 mètres. Nous sommes chanceux, les sommets sont dégagés et l'air d'une clarté extraordinaire. De plus le soleil couchant flamboie les paysages.

                                           

                                                 Rougeoiement à Los Muchachos.




Au fond, l'île de Tenerife  avec le sommet du Teide ( point culminant de l'Espagne à 3600 mètres) posé sur les nuages et distant  d'environ 150 kms!





             Et des télescopes en veux-tu, en voilà, appartenant à de nombreux pays différents.



                                             Le plus grand télescope optique du monde.




                                Des "trucs " d'observation et de réceptions ...



                                                                  Luminosité limite.

Nous avons été privilégiés d'assister aux magnifiques couleurs  et spectacle du coucher du soleil au dessus de la mer de nuages.



3) *** Mardi 13 novembre  Randonnée vers les Nacientes  ( sources) de Marco et Cordero.

Aujourd'hui, La météo semblant correcte dans le nord est de l'île ( partie la plus arrosée avec jusqu'à 1400 mm par an!!!), nous avons loué une voiture pour nous y  rendre et envisager une super balade dans la montagne escarpée,  verdoyante et véritable réservoir d'eau de l'île.




En cours de route, à un mirador du côté de Los Sauces,  nous rencontrons cette statue : je vous donne libre cours à votre imagination.




Nous arrivons à Los Tilos d'où nous prenons un taxi collectif qui, après une heure de route ou plus exactement de chemins de terre et de pierres,  à peine carrossable, à 1350 mètres d'altitude, à la "casa del monte" point de départ de notre randonnée.
Il ne pleut pas mais nous sommes dans les nuages par 12 degrés.



Pendant les 5 premiers kilomètres, nous suivons un canal d'irrigation et traversons 12 tunnels dont voici le plus long: lampe torche et vêtements étanches conseillés voire indispensables.



Assez souvent , les  ravins de parfois quelques centaines de mètres longent ce canal creusé au milieu des falaises. Il faut être très vigilant.  Mais parfois aussi, le chemin est facile. Les couleurs sont chaudes.





                          Les aspects varient rapidement, ici  les couleurs sont froides.



                                        Aucune monotonie dans les paysages.




Le canal d'un côté et de l'autre un étroit passage dans un tunnel bas de plafond où il faut marcher plus ou moins courbé. Sans la lampe, on n'y voit rien.





Parfois des ouvertures latérales, sans protection,  s'ouvrent directement sur les ravins et apportent un semblant de lumière sur quelques mètres dans le tunnel.



Là, Claudie, les pieds obligatoirement dans l'eau,  attaque le 12 ème et dernier tunnel dans lequel l'eau gicle de partout assure une douche systémique.



           pouff , pouff !!!  Presque un petit air d'aventure très sympathique en dehors du temps.





      Finalement, nous étions bien dans les tunnels. Des dizaines de chute d'eau forment los nacientes de Marco et alimentent directement le canal d'irrigation.



                                                Cherchez la sortie du tunnel 12






                                                        Allez, je vous aide, c'est presque au milieu.



Et puis, c'est la descente de 8 ou 9 kms,  jusqu'au "Centro de Visitantes" de Los Tilos où nous avons laissé notre voiture ( 970 mètres de dénivelé descendant), avec beaucoup de marches et d'escaliers.



  Puis la randonnée continue au fond d'un barranco avec de superbes fougères et de l'eau qui suinte et goutte de partout.



                                                        Toujours aussi dépaysant.




Après avoir traversé un zone de pins, nous traversons la " laurisilva" véritable forêt primaire avec des arbres d'espèces variés et atteignant plus de 40 mètres de hauteur.


Encore une merveilleuse randonnée étonnante, surprenante,  très variée dans un univers sauvage semblant loin de partout. La Palma, " Isla Bonita", vraiment.