Pour terminer cette saison raccourcie, j’ai décidé de visiter les îles de Sud Bretagne et celles du golfe du Morbihan . Claudie me rejoindra pour 2 semaines.
Mercredi 2 septembre.
Je quitte Port La Forêt à 10H 30 pour l’île Groix pour 30 miles environ. Le petit vent de sud est pile poil dans le nez et je navigue au moteur jusqu’à la pointe de Trévignon. Puis le vent vire sud ouest 7-10 noeuds . Je déroule la GV et le GSE . Beau temps, mer belle. Pas mal de voiliers en navigation.
J’arrive devant la plage des grands sables vers 17 heures. Je mouille sur 45 mètres de chaine pour 8 mètres d’eau en compagnie d’une douzaine de voiliers sur une zone de mouillage très étendue.
La mer est calme, le vent toujours faible, de sud ouest. Peu de houle à l’extérieur mais Java bouge tout de même un peu, sans être gênant mais on sent bien que ce type d’endroit peut devenir vite inconfortable. Nuit peinarde.
Jeudi 3 septembre.
Je vais récupérer Claudie à la Trinité sur Mer dans la soirée.
Je quitte l'île de Groix vers 9 heures par petit vent de nord-ouest pour une trentaine de miles. Beau temps, mer belle . Plusieurs voiliers « Imoca » sont à l’entrainement dans la baie de Quiberon.
Vent faible: Java navigue à 3-4 noeuds, la grosse bête à 19 noeuds!
J’arrive à la marina de La Trinité, bien encombrée pour cause de régates prévues le week-end. Claudie me rejoint et nous passons la nuit sur les pontons.
Marina de La Trinite Sur Mer: une forêt de mâts.
Vendredi 4 septembre.
Nous quittons La Trinité pour Sauzon. Le vent faible de nord ouest: 2 heures de voiles puis le reste au moteur. Nous arrivons à Sauzon vers 16h et allons échouer au fond du port sur ancres ( une devant , une derrière). Ah, Sauzon, toujours aussi joli, coloré animé, une petite merveille dans un site sublime.
Toujours aussi joli.
Nous nous rappelons beaucoup de souvenirs avec les enfants … Petite ballade en ville dans la soirée. La saison touristique est passée mais il persiste une certaine activité. Nous allons prendre un verre à un bar sympa que nous connaissons bien, près du petit port de Pen Ar Prat. Le patron a changé. Le Gin Fiz est crado et la distanciation réglementaire complètement aléatoire.
Samedi 5 septembre.
Nous randonnons 4-5 heures sur les sentiers côtiers de Sauzon à la pointe des Poulains, puis vers l’Apoticairerie puis retour par les "terres "… Magnifique ballade de 16 kms assez tonique avec de nombreuses montées et descentes raides le long de la côte escarpée.
Dimanche 6 septembre.
Nous quittons Sauzon vers 9 heures, par vent de 10-12 noeuds, de nord ouest et mer belle. Nous descendons vers la grande plage de Houat pour 15 miles environ. Une forêt de mats nous attendait, environ 150!!!
La grande plage de Houat. On y devine dans les dizaines et dizaines de voiliers au mouillage.
Nous débarquons dans le vieux port détruit par une tempête . Nous randonnons le tour de l’île pour 12 kms le long d’une côte peu déchiquetée au sud , un peu plus plus au nord . Le temps est assez frais et nuageux. Les plages de sable blond sont nombreuses et magnifiques . Les eaux sont très belles …
Superbes couleurs.
Les maisons sont blotties sur les "hauteurs" de l'île.
Nous avons observé un crave à bec rouge.
Beaucoup , beaucoup de voiliers naviguent en mer. Des centaines...
Lundi 7 septembre.
Après une nuit plutôt calme ( mouillage plus rouleur en deuxième partie de nuit) , nous quittons la grande plage de Houat pour Hoedic pour port d’Argol au nord ou Port Lacroix au sud ou autre ??? Vent de nord-est faiblissant. Deux miles sont accomplis péniblement à la voile ( 2 noeuds) . Finalement nous mouillons devant Port Lacroix. Devant le port d’Argol était mouillé un bateau de croisière " le Bougainville » Qu'y faisait-elle, cette silhouette complètement décalée?
A 12 heures, nous débarquons dans le Port Lacroix, à sec , totalement encombrés de nombreuses bouées en majorité inoccupées , avec des amoncellements d’algues puantes. Rien à voir avec le port que je connaissais, il y a une vingtaine d’années où il était possible de mouiller sur son ancre au milieu du port ou sur la plage …
Port Lacroix.
Puis nous randonnons autour de l’île pour 10 kms de marche par beau temps sans vent et pique niquons devant un beau spectacle avec Belle île en arrière plan. Nous avons vu 2 barges (oiseaux) et beaucoup de traquets motteux. La côte est très rocheuse avec de jolies petites plages de sable blond. L’île est très sableuse , non agricole, mais assez verte avec quelques lagunes et lacs , des arbres, feuillus et persistants. Le petit port d’Argol avec des bouées visiteurs est vite saturé.
Argol, port principal.
Peu de monde se balade aujourd’hui mais pas mal des voiliers sont au mouillage à de multiples endroits ( absence de vent, mer calme partout). A 16 heures, le bourg était bien calme. Ca sentait la fin de l’été. Les ruelles sont dans leur jus, les petites maisons sont mignonnes mais manquent assez souvent d’un peu de soins , les petits jardins sont souvent un peu négligés. Mais il s’en dégage tout de même un certain charme
Place centrale avec son église, ses terrains de boules et son troquet.
Sinon, la ballade fut très belle, dépaysante, dans le calme. La visibilité était extraordinaire, de la pointe nord de Belle île au nord jusqu’à La Baule au sud. Pas vu de voiture. Nous avons noté une éolienne en mer et deux grands bâtiments recouverts de panneaux solaires au centre de l’île.
Mardi 8 septembre.
Nuit calme au mouillage par 7 mètres de fond et 45 mètres de chaine. Encore du beau temps. Petit vent d’est 6 noeuds. Mer belle. Départ de Port Lacroix à 9 heures pour Locmaria à Belle île à 10 miles. Vent arrière . Voiles en ciseaux. Allure pêche à 2 noeuds. Ligne à l’eau. Aucune prise ces temps-ci.
Nous mouillons à Port Andro en compagnie de 3 bateaux. Très bel endroit .
Superbe mouillage à Port Andro.
Puis nous randonnons sur 11 kms d’abord le long de la côte vers Locmaria, puis dans la de campagne avant de passer par la pointe Kerdonis. Très belle ballade par beau temps.
Le soir, nous partons nous protéger sur côte Sud-Ouest . le vent va virer passer Nord-est ( mouillage actuel pas protégé). Nous mouillons derrière la pointe du Skeul mais pas satisfaisant ( trop profond 15 mètres et environnement rocheux, escarpé sans plage, sans habitation, pas rassurant) . Nous relevons l’ancre pour Gagner Port Heflin à la tombée de la nuit. Sept bateaux sont au mouillage bien éloignés les uns des autres: nuit au calme . Mais attention, ce mouillage peut devenir vite rouleur.
Mercredi 9 septembre.
A 9 heures nous voguons sur Port Kerel: super mouillage, très beau, très reposant , assez vaste, mais aussi très prisé. Une vingtaine de voiliers occupent le lieu.
Puis nous randonnons sur le sentier de découverte, très sympa, campagnard et ombragé. Le temps est beau, chaud. Sur Belle île, les maisons sont simples mais coquettes . J’ose un snorkelling au retour le long de la côte rocheuse. Les fonds sont sympathiques avec de multiples algues, anémones, oursins … mais les poissons sont bien rares!!! ( rien à voir avec les Canaries, et autres …).
Nous passons une soirée pépère, la première depuis une semaine. En fait, nos vacances sont très dynamiques.
Jeudi 10 septembre.
A 9 heures, nous partons sur Port Goulphar , à deux miles. Nous y mouillons , une heure, juste le temps d’aller voir les aiguilles de Port Coton. Brumeux ce matin avec vent faible.
Java au mouillage dans le petit abri de Port Goulphar.
Puis Nous naviguons pour Sauzon. Beau temps l’après midi. Nous prenons une bouée à l’intérieur du port.
C'est y pas beau?
Vendredi 11 septembre.
Nous randonnons de Sauzon à Le Palais pour 17 kms. Beau temps. Les sentiers sont moins difficiles que ceux de Sauzon -Les poulains. Belle côte, belle campagne .
Beaux sentiers dans les bois, les landes, les fougères ....
Nous passons par Pointe Taillefer mitée par de nombreux blockhaus .
Aie, aie , aie , à la pointe de Taillefer, des blockhaus, en veux-tu en voilà, des centaines de mètres de fossés et de galeries sous l'oeil du sémaphore devenu propriété privée.
Belle rue de Le Palais: un calme étonnant.
Ci-dessus le calme de cette rue ne reflète en aucun cas le caractère en réalité bruyant de la ville dû notamment à la circulation automobile.
Nous retournons à Sauzon en bus. Nous dînons au restaurant le « Roz Avel à Sauzon: toujours aussi bien.
Vendredi 12 septembre.
Nous quittons Sauzon vers 10 heures pour l’île d'Arz à 20 miles. Nous sommes sous voiles jusqu’à la Teignouse. Le vent tombe, le moteur prend le relais.
Dans la baie de Quiberon, les voiliers et bateaux à moteur sont très, très nombreux. L’attention doit être constante. Puis nous entrons dans le golfe , suivons le chenal aux courants très forts (3 noeuds en ce moment) , et nous dirigeons vers l’île d’Arz où nous mouillons devant la pointe du Liouse puis effectuons une petite ballade à terre.
Mouillage au sud de l'île, calme. En pleine journée , l'"animation" revient .
Dimanche 13 septembre.
Nous randonnons pour le tour d’Arz pour 16 kms par beau temps chaud: départ à 10 h, retour à 14 heures , peu de randonneurs. L’île est quasiment plate, point culminant à 11 m . Les côtes sont basses avec de nombreux polders, lagunes et vasières, engendrant une certaine monotonie: peu de bois, peu d’agriculture ( au moins une ferme en biologie), bourg mignon, coquet, soigné. .
Rue du bourg d'Arz.
L’après midi, nous sommes au mouillage à distance de la cale de Pen Raz. La circulation des bateaux à moteurs est intense , c’est très, très bruyant, très inconfortable, très désagréable.
Le soir , nous quittons Arz pour mouiller au Kerno à l’île aux Moines : nuit calme et peinarde.
Lundi 14 septembre.
Nous randonnons pour 12 kms pour la moitié de l’île sud . Très belle île avec petites falaises , jolies pinèdes. Les côtes sont variées , assez ombragées, boisées . Les habitations sont très soignées. Très belle randonnée. Quelques bâtiments de ferme anciens superbes témoignent d’un réel passé agricole. L'île compte aussi plusieurs dolmens et menhirs.
Dolmen de Er Boglieux
Le soir, nous quittons le mouillage de Kerno pour celui de Locmiquel juste devant la plage aux cabines de bain.
Notre mouillage devant la belle plage aux cabines de bain.
Cabine de gauche; la bibliothèque de la plage.
Puis nous visitons le très joli bourg , calme à cette heure. Les commerces ferment tôt. Les habitations anciennes sont bien entretenues le long des rues étroites, sinueuses souvent pentues. Très bel endroit.
Très beau bourg aux multiples ruelles et belles maisons.
Mardi 15 septembre.
Nous randonnons sur 12 kms pour partie Nord. Le temps est plus nuageux mais toujours aussi chaud. C’est vraiment très beau, avec des super parcs , une belle végétation et une véritable harmonie avec le travail de cultures marines.
Côte est de l'île: beaucoup de cultures marines et un sinagot sous voiles.
L’île , haute d’une trentaine de mètres, parait plus grande qu’elle ne l’est. Elle est vallonée avec de nombreux arbres. L’agriculture semble en difficulté. Le toubib s’en va , sans successeur pour l’instant.
L’île est réellement magnifique, surprenante mais aussi certainement bouffée par le tourisme. Nous avons vu quelques ibis se nourrissant sur les vasières.
En soirée, nous quittons l’île aux Moines pour Le Bono. Les courants sont forts, le traffic maritime est dense ( surtout bateaux à moteur). La rivière d’Auray s’avère plus tranquille. Nous entrons dans la rivière du Bono, passons sous le nouveau pont.
Nouveau pont sur la rivière de Le Bono, bof!
Le mouillage n’est pas évident au port ( la place manque et le petit port est envasé) sauf sur des bouées mais proches du pont routier bruyant. Finalement , nous mouillons à l’embranchement des rivière d’Auray et du Bono, peinards.
Bien plus tranquilles ici, sur la rivière d'Auray.
Mercredi 16 septembre.
Nous effectuons une randonnée matinale vers le nord de Bono, en passant sur le vieux pont métallique.
Ancien pont routier de Le Bono derrière le petit port vaseux.
Puis nous tombons par hasard sur un étonnant jardin de mémoire.
Puis nous passons devant le cimetière des bateaux caché au fond de l'estuaire.
Après un bon déjeuner au restaurant de la place principale nous partons saluer Moitessier au cimetière de la commune.
Devant la tombe singulière de Moitessier.
Puis en soirée , nous repartons pour La Trinité où nous mouillons à l’entrée.
Jeudi 17 septembre.
Au matin, nous gagnons la marina encore bien pleine pour ravitaillement et nettoyage bateau et ... la fin de croisière pour Claudie.
Puis je remonte sur Les Glénan à la voile: vent portant, nord-est forcissant jusqu’à 25 noeuds. Je rejoins les Glénan à 23 heures. C’est la nouvelle lune et la nuit est noire. Je n’y vois rien et mouille rapidement côté ouest de Penfret. La nuit est assez remuante avec des rafales à plus de 35 noeuds mais mon ancre tient bon.
Malgré le vent turbulent, une passagère clandestine m'a accompagné jusqu'à l'île du Loch bien agrippée à une drisse. De temps en temps, elle se dégourdissait les ailes.
Ma copine, la chauve souris.
Vendredi 18 septembre.
Au réveil, le vent est encore assez fort. Je reste sur le bateau. Tant pis pour la pêche à pied de la grande marée ( coefficient 109). En fin fin de journée, je migre devant la plage de l’île du Loch à l’échouage. Je me prépare pour la pêche de demain.
Samedi 19 septembre et dimanche 20 septembre.
Java est à l'échouage sur la plage du Loch, très vaste et bel endroit. Nous sommes 5 ou 6 voiliers , un peu plus le jour. Pêche à pied pour tous. Je n'ai pas vu un seul trou de pied de couteau ! Où sont-ils partis? Heureusement, je me suis rabattu sur les étrilles. La pluaprt des pêcheurs sont à la palourde rose des Glénan.
Le soir, je rejoins l'île aux Moutons et y passe la nuit : mouillage un peu remuant malgré l'absence de houle et de vent. L'île appartient surtout aux sternes Caugek, Pierregarin et Dougall et au gravelot à collier interrompu qui s'y reproduisent. Ce soir, Goelands, cormorans notamment colonisent tous les rochers, les huitriers pies braillent ... Je n'ai même pas envie de descendre à terre, je me sentirais chez eux. D'ailleurs cette année, il était interdit de débarquer sur l'île jusqu'au 31 août.
L'île aux Moutons ... , enfin aux oiseaux.
Dernier coucher de soleil maritime de la saison, sans rayon vert.
Lundi 20 septembre.
La saison de voile se termine et je m'apprête à sortir Java de l'eau pour l'hiver.
D'ailleurs, le temps est brumeux, plus frais ...
§ § § § §
La mer est très exigeante et tous les marins plaisanciers dont je fais partie peuvent faire des erreurs, d’appréciation, d’attention, de vigilance, de confiance , de négligence, de bon sens… Mais les comportements deviennent de plus en plus égoïstes, de plus en plus irrationnels, de plus en plus irrespectueux.
Le salut en bateau qui était systématique en mer , concomitant, volontaire, bien visible , devient parfois absent, ou timide, ou décalé. Bref, ce salut a perdu de sa vigueur, de sa profondeur, de sa signification.
Les priorités sont de moins en moins bien respectées ( ou connues?) ou le sont au ras des étraves !!!
Sur les zones de mouillage, même hors période estivale, les distances de mouillage sont de plus en plus souvent non respectées et il n’est pas rare que seul sur une grande zone de mouillage, Java puisse voir un autre bateau venir jeter l’ancre à 15-20 mètres de lui, comme ici, hier soir où j’étais seul à l’échouage sur la grande plage du Loch aux Glénan ( qui accueillent des dizaines et des dizaines de bateau en juillet-août) … Quel intérêt? Maintenant, j’ai arrêté de râler et je quitte ma place pour m’en aller plus loin, peinard.
Il y a encore peu de temps, en accostant à quai ou aux pontons avec votre voilier, systématiquement, vos voisins vous proposaient leur aide. Aujourd’hui, ça devient rare!
L’intensité de la navigation en baie de Quiberon est époustouflante . Ce sont des centaines de bateaux qui vont dans tous les sens, à toutes les vitesses. La navigation détendue n’a plus cours. La vigilance est constante. Dans le golfe, les bateaux à moteurs sont extrêmement nombreux et naviguent à toute vitesse trop souvent au ras des voiliers en route ou au mouillage, les remuant de leurs lames d’étrave: c’est pénible. Toute cette navigation occasionne un fort bruit de fond permanent, envahissant. Heureusement les nuits sont plus sereines. Par contre à plus de 10 miles des côtes, le calme revient et la détente avec.
Cette année, le covid 19 a bien compliqué la donne et annulé mon projet de navigation vers la Norvège, les paysages grandioses et le soleil de minuit. Mais finalement, je ne m’en sors pas trop mal et j’ai été au bon endroit au bon moment. J’ai pris mon temps pour redécouvrir voire découvrir des beaux coins de Bretagne ou d’ailleurs: île de Sein, petits ports et divers mouillages en rade de Brest, île de Batz, Port Blanc, île de Bréhat, Paimpol, toutes les îles habitées des scilly, les îles de Belle île, de Houat, d’Hoedic, d’Arz, de l'île aux Moines, du petit port de Bono … soit un total de 1200 miles accomplis environ. J’ai testé la formule : « un mouillage, une randonnée pédestre » pour mieux découvrir les endroits visités. C’est un bon équilibre.
Et l’année prochaine? La réponse est difficile.
Le covid 19 revient à la charge et va probablement nous compliquer l’existence pendant encore de nombreux mois. Je pensais reporter mon projet de ma croisière en Norvège pour l’année prochaine mais aujourd’hui, je crois qu’il n’est pas réaliste d’y penser. Enfin, pour l'instant.
Depuis quelques années , j’envisage une navigation détaillée de toute la Bretagne. Le temps est sans doute venu pour ce projet: entrer dans les petits ports, les endroits délaissés, les petits abris, les rivières, les rias, les petites baies, fureter un peu partout , y mouiller et à chaque fois y associer une randonnée. Je m’aperçois que nombreux sont les lieux où je ne suis jamais allé par voie maritime. Et puis peut-être une petite escapade aux Scilly, Irlande ou Ecosse ... Navigation à vue.
Claudie et Gildas vous saluent bien.