mercredi 25 février 2015

Séjour Cap vert février 2015

Mindelo, le  mercredi 25 février 2015,




                                        Bar-restaurant flottant de la marina de Mindelo.


En 1980, avec l’aide de ma soeur Danielle et de mon frère Alain ( je leur avais emprunté des sous), j’avais acheté mon premier bateau de croisière. C’était un superbe « Muscadet » voilier mythique de 6.50 mètres qui m’a permis véritablement de sortir de la rade de Brest pour découvrir les côtes bretonnes jusqu’à l’Irlande. A l’époque, je naviguais déjà de temps en temps en solitaire.

Puis j’ai toujours aimé cette navigation en solitaire que j’ai pratiquée environ un bon tiers du temps. Sur des petites sorties à la journée, en étant organisé, naviguer en solitaire ne pose pas de problème véritable. Mais à partir de 24 heures de croisière, le solitaire doit commencer à gérer son sommeil tout en assurant la  surveillance du bateau et de son environnement. 
Une traversée de la Manche que j’ai dû réaliser seul 6 ou 8 fois en solitaire , dure environ 20 heures et nécessite une veille permanente. Au maximum, toutes les 10 minutes, tu dois jeter un coup d’oeil dehors. Dans le rail d’Ouessant, tu passes ton temps à surveiller et à suivre la marche des nombreux et immenses bateaux et notamment des porte contenairs. Ne pas dormir pendant 24 heures voire 36 heures reste physiologiquement difficile mais acceptable.

Puis, voici quelques années, j’ai voulu expérimenté sur plusieurs jours à savoir une traversée en solitaire aller-retour du Golfe de Gascogne: Camaret- gijon ( 300 miles environ pour 3 journées et 2 nuits de mer) pour l’aller et La Corogne-l’Aber-wrac’h (  350 miles pour 3 journées et 3 nuits de mer) pour le retour. Ici, la problèmatique est différente puisque, d’une part, le sommeil doit trouver sa place et que, d’autre part, le Golfe de Gascogne est une véritable zone de navigation globale nécessitant une surveillance régulière et répétée. Chaque navigateur doit avoir sa méthode. La mienne consiste  à jeter un coup d’oeil toutes les 10 minutes le jour et toutes les 15 minutes la nuit ( réveil assuré par un minuteur) et encore faut-il que la visibilité soit bonne. Il ne faut pas oublier qu’un navire qui navigue à 20 noeuds ( certains font plus) avancent de 5 miles en 1/4 heure! 

Ma dernière navigation en solitaire est celle que je viens de terminer: 760 miles de El Hierro aux Canaries à Sao Vicente au Cap Vert pour 6 journées et 6 nuits de mer. Ici la situation est différente du Golfe de Gascogne. A 10- 20 miles des côtes, le traffic maritime est minime et à 50 miles, c’est quasiment le désert. Seules les premières et dernières 12 heures ( en étant large) nécessitent et justifient une surveillance régulière. Ensuite, le risque de collision étant tellement faible, pas vraiment nul mais fortement improbable que tu fais comme si tu étais seul . En conséquence, tu dors … mails il s’agit tout de même d’un état de sommeil particulier où inconsciemment tu as branché ton « radar » personnel qui te permet une pseudo-veille… Donc tu dors la nuit et tu te reposes la journée. En arrivant à Mindelo vers 16 heures , j’étais véritablement reposé. Et mieux vaut, à mon avis, être bien reposé pour faire face à un imprévu que d’être fatigué à guetter un éventuel navire.

Malheureusement, parfois les mauvaises conditions météorologiques viennent compliquer les choses lorsque la visibilité est réduite ( pluie, brume, brouillant, embruns …) entrainant une surveillance maximale à la limite du physiologiquement possible, même si les systèmes de radar et d’AIS sont des aides intéressantes. La meilleure solution est de rester au port quand c’est possible et prévu! Dans ma zone de navigation actuelle, les causes de mauvaise visibilité sont rares: quelques averses et surtout les tempêtes de sable…

Ma prochaine navigation en solitaire est celle que j’entame demain: le Cap Vert-La Martinique pour environ 2200 miles et environ 18-20 jours de mer. Cette traversée de l’Atlantique s’effectue normalement dans de bonnes conditions en cette saison. Les alizés de nord-est sont établis ( 15-25 noeuds, 30-35 noeuds au maximun) et les cyclones absents à cette époque. 
Java est bien préparé et je n’ai aucune appréhension particulière.

Bien plus que le naufrage ou la collision …le plus gros risque en mer est de tomber…dedans! En solitaire, certains marins s’attachent et  d’autres non. Ces derniers, assez nombreux voire peut-être majoritaires,  précisent que ça les « emmerde » de s’attacher dans le dernier espace de liberté terrestre  existant ( en l’occurence maritime). Et puis les autres s’attachent selon diverses modalités ( entre toujours…  et uniquement par grosse tempête). Personnellement, je m’attache systématiquement quand je dois sortir de mon cockpit et à la moindre réduction de la voilure. Sur Java, le profond cockpit est très sécurisé et protégé  de barres inoxydables enveloppantes ( supports des 2 panneaux solaires) avec  4 pontets d’ancrages de harnais et diverses possibilités d’accrochage avec les mains ( dont le support du récent bimini). C’est difficile de mieux faire. Dans la pratique, je m’attache presqu’en permanence puisque ma longueur de sangle ( pourtant assez courte ) et surtout mes points d’ancrage me permettent, tout en étant attaché, de cuisiner, de m’asseoir à la table à carte et d’effectuer toutes les manoeuvres dans le cockpit. Sur le pont, j’ai deux lignes de vie et 3 pontets d’ancrages. C’est devenu comme l’habitude de s’attacher en voiture, on ne sait même plus qu’on porte la ceinture de sécurité.


                                    Même le castor est attaché pendant la traversée.

Demain matin, je quitte Mindelo vers 8 heures. Une petite demi-heure de navigation au moteur me permettra de sortir du port  tout en rangeant mes bouts d’amarrage et mes défenses. Rapidement la voilure sera hissée. Dès le départ, le vent  portant soufflera à 25-30-35 noeuds (effet Venturi) pour s’établir ensuite vers les 20 noeuds.


                                                Kenavo, an ar vec'h al.

Et que vogue le Java







Bises à  tous et rendez-vous à la Matinik.


Santa Antao "Fontainhas", un rêve 24 février 2015



Porto Novo est la ville principale de l’île de Santo Antao ( la plus agricole de tout l’archipel et peuplée de 50 000 habitants) distante d’une quinzaine de miles de Sao Vicente. Elle est située sur la côte sud-est en bas de la montagne aride.

Ce matin, à 8 heures, j’ai pris le petit ferry qui va de Mindelo à Porto Novo. Environ 1/4 des passagers étaient des touristes. Accoudé au bastingage, je regardai la mer. Mais quel est donc cet oiseau qui vole bizarrement au ras de l’eau? Drôle d’oiseau, ce premier poisson volant que je vois!

Sur le ferry, j’ai rencontré des jeunes qui naviguaient aussi sur d’autres voiliers en escale à Mindelo ( comme skiper pour l’un, comme équipiers pour d’autres…). Nous échangions plus ou moins facilement en français, anglais, espagnol … Nous avons débarqué dans une gare maritime récente qui me paraissait immensément disproportionnée. A la sortie, en haut des escaliers, une quinzaine  de chauffeurs d’aluguers ( taxis collectifs locaux)  s’égosillaient pour attirer  l’attention des arrivants. Des femmes vendaient notamment des fromages de chèvre, des confitures, du poisson séché et des petites pommes. Finalement, nous sommes montés tous dans un Nissan en bon état et aux places toutes occupées. Le  chauffeur sympathique  parlait un peu le français. Il s’arrêta  à de multiples reprises pour nous permettre  d’admirer des vues magnifiques et prendre des photos. 

Il était décidé de nous emmener à Ponta Do Sol sur la côte nord, en passant par la montagne. La route  entièrement pavée ( comme la plupart sur l’île: quel boulot!) , tournait et virait continuellement . Nous avons atteint 1200 mètres ( point culminant de l’île volcanique 1979 mètres). Dans la montée, surtout des acacias rabougris colonisaient ce versant sud-est, pas très réjouissant où quelques troupeaux de chèvres semblaient égarés. 

Puis nous avons atteint les sommets noyés dans les forêts de pins, d’eucalyptus et de cyprès. A partir de là, le paysage est devenu magique et vivant. Dans les montagnes très escarpées, la route pavée se tortillait, longeant par-ci un plateau agricole ( cultures de divers types de pommes de terre et de tubercules,  de maïs, de diverses légumineuses…) ou par là de profonds ravins. Nous traversâmes des villages aux apparences de vie autarcique avec basse-cours, chiens, chèvres, ânes en liberté, et fruits et légumes à portée de la main. La population métissée entre Africains et Portugais, pauvre sans doute mais pas misérable, entretient efficacement  les minuscules et superbes terrasses qui s’étendent sur de grandes surfaces. Comme bien souvent ici au Cap Vert ( et un peu aux Canaries), beaucoup de maisons construites en parpaings restent inachevées. Dommage!

Après Ribeira Grande sur la côte, nous avons longé la mer jusqu’à Ponta Do Sol, gros bourg local et port de pêche minuscule où les bateaux sont systématiquement mis au sec après chaque sortie. Victorino , le chauffeur de taxi, nous conseilla une petite randonnée de 7 kms le long d’un chemin surplombant l’océan jusqu’au village de Fontainhas  ( 100 habitants) situé environ à 300 mètres d’altitude  et à 500 mètres d’une crique sableuse  où s’éclatait la mer bousculée  par les alizés puissants. 


Fontainhas 


Ce fut l’une de toutes mes meilleures ballades de mon existence , presque intimiste, hors du temps, dans un paysage spectaculairement  beau et pourtant remanié par la main de l’homme qui, ici, avait su s’adapter à la nature ( et non l’inverse).  Fonteinha est lové sur un piton en bas de la montagne et entouré de vastes étendues de cultures en terrasses ( fruits et légumes multiples).  Des petites amenées d’eau cimentées et nonchalantes  y serpentent en suivant les courbes de niveau et viennent irriguer l’ensemble des terres cultivées. Quelques chants de coqs, quelques  bêlements et aboiements donnent encore plus d’équilibre à cette harmonie visuelle. 


                                           Et la plage cachée dans l'anfractuosité.

Les petites maisons colorées , proprettes et modestes s’accrochent sur la pente,  se blottissent les unes contre les autres. De minuscules ruelles étroites, toutes tordues, escarpées, inattendues  les desservent souvent par un escalier extérieur. Nous y avons même déniché un bar et un hôtel ( restaurant?) minuscules.


Elle n'est pas belle la vie?


Aujourd’hui, j’ai touché des yeux du superlatif de la beauté restée, pour l’instant,  plus fonctionnelle, plus vivrière que touristique. Toutes ces images revenaient en boucle sur le chemin du retour prouvant bien que j’avais  bien vécu une réalité et non un rêve.







lundi 23 février 2015

Départ blog Février 2015

Mindelo, le 23 février 2015,

Bonjour à tous,


Le sujet de ce blog "Javadrouille" tournera autour de mes croisières sur JAVA, voilier biquille de 9.70 mètres de long, 3.33 de large, 1.20 de tirant d’eau et environ 7 tonnes de déplacement à pleine charge.
Bien entendu vous pouvez commenter!


Je suis bien gardé par Jean Marc et Jean Pierre, mes voisins de ponton ( sur le voiler Lamourgate2) devant Java.



Le début sera sans doute laborieux et vous devrez m’excuser  pour les maladresses et mes fotes.

Je rédige ce premier article du carré de JAVA amarré aux pontons de la marina de Mindelo ( ville de Evora Cesaria) dans l’île de Sao Vicente au Cap Vert. J’y suis arrivé mercredi après midi dernier ( comme je vous l’avais indiqué dans mon précédent mail). 



A la demande de Vincent ( éternel insatisfait) , je vous résume ma traversée de El Hierro aux Canaries à Sao Vicente au Cap Vert , petit pays de 400 000 habitants ( ancienne colonie portugaise ) devenu indépendant en1975.

Naviguer à la voile nécessite, pour être serein, d’avoir du temps devant soi pour ne pas se fixer un programme trop précis et se retrouver dans un endroit et à un moment où il ne faudrait pas. 
A la voile, on ne part le mercredi de la semaine prochaine à 8 heures 03. Non, on s’y prépare pour être prêt. Puis la météo s’affine et se précise. Pourquoi lever les voiles par prévisions de vent nul ou vent trop fort? Attendre le bon moment évite les déconvenues. J’ai donc attendu quelques jours avant de partir de la Restinga. 
Après une semaine de calme, le vent revenait à compter du jeudi  12 février.  J’ai donc quitté la Restinga ce même jour vers midi pour Mindelo situé à environ 760 miles au sud-ouest, pour environ 6 ou 8 jours de mer selon les conditions météorologiques. J’éprouve toujours de l’appréhension avant de quitter un port. Elle disparait instantanément dès la dernière amarre lâchée.Le vent soufflait de nord-est à 10-12 noeuds et j’ai hissé les voiles dès la sortie du port et stoppé le moteur ( qui ne sera sollicité de nouveau qu’une 1/2 heure en arrivant à Mindelo). Puis une heure plus tard,  le vent est passé nord-ouest en forcissant à 25 noeuds. J’ai enroulé ma grand voile à 3 ris, tout comme  le génois. Jusqu’à 4 ou 5 heures du matin du vendredi 13 février,  le vent est resté volage tant en force qu’en direction m’obligeant à de fréquents changements de cap et de voilure. En plus, un paquebot a décidé de m’accompagner pendant quelques heures ( à petite vitesse sans doute en attendant de rejoindre un port au petit matin). 

Je suis seul à bord et doit donc gérer au mieux mon sommeil pour naviguer le plus reposé possible.  Cette première nuit ( comme toutes les premières nuits en général puisque la proximité  de la côte oblige à une bonne surveillance) a été fatigante. 
Le lendemain matin,  vendredi 13 février, le vent s’est établi nord-est pour ne plus changer en direction. JAVA le recevait à 170° bâbord donc presque vent arrière. J’ai tangonné  le génois,  et  sorti 3 m2 de grand-voile pour adoucir le roulis tout en limitant le risque de déventer le génois.  J’ai conservé ce schéma jusqu’à l’arrivée En dehors des manoeuvres de tangon, je ne sors que rarement de mon profond cockpit  protecteur  et je suis harnaché. J’étais déjà à 100 miles des Canaries et  à plus de 200 miles des côtes africaines au large du Maroc, puis du Sahara puis  de la Mauritanie. Je n’ai pas été bousculé par le nombre de navires ( j’en ai  vu deux au total à distance respectable) et j’ai globalement bien dormi et les jours et les nuits qui ont suivi. 
Le temps était nuageux mais sec avec une température diurne à 20° environ et nocturne à 16°. Le vent soufflait régulièrement entre 20-25 noeuds. La mer était agitée sans plus mais vide d’oiseaux et de mammifères marins. 



Puis le vendredi soir, le vent est monté vraiment fort vers les 21 heures et pendant environ 6 heures aux alentours de 35-40 noeuds bien tassés. Avec 2 m2 de grand voile et 1 m2 de génois , JAVA avançait encore à 6 noeuds.  Dehors, le régulateur d’allure accomplissait merveilleusement bien son boulot et j’étais bien au chaud, calé confortablement sur ma bannette malgré une mer devenue forte. Puis le vent est redescendu à 20-25 noeuds établis et je n’ai quasiment plus touché aux voiles jusqu’à 5 miles de l’arrivée ( sauf comme tous les jours,  une fois le soir pour réduire la voilure et une autre fois le matin pour remettre les gaz). Je me suis contenté de régler le régulateur d’allure de temps en temps, c’est tout: la vraie croisière quoi! J’ai lu,  rêvé, dormi. J’ai admiré la mer animée, les vagues, les embruns … J’ai  vu quelques oiseaux et quelques dauphins. Les couchers de soleil ont été quelconques mais le ciel parfois bien étoilé dans les nuits sans lune était bluffant de profondeur et d’infini.

J’étais reposé, dormais à ma guise tant le jour que la nuit avec  toujours les oreilles hypertrophiées  et les antennes déployées. Tout s’est bien déroulé. Se retrouver seul au milieu de nulle part apporte toujours des états particuliers de perception de l’environnement, de l’existence, du temporel. Ce sont des moments privilégiés de déambulation de l’intellect. 
Je limitais volontairement ma vitesse à 6 noeuds maximum le jour et 5 noeuds maximum la nuit. Le bateau ne souffrait pas, ne tapait pas. Le confort était maximum et la sécurité assurée. Sans raison évidente, pendant quelques heures, le mardi 17 février, la mer est devenue saccadée, anarchique, désagréable voire même pénible. La bannette était le seul endroit où j’étais bien. Je ne m’en suis pas privé. Au fil des années,  le mal de mer a déserté. Quel bonheur!
Tous les soirs vers 20 heures, je sortais le téléphone satellite de son étui pour donner quelques nouvelles : «  ben non, je n’ai pas encore coulé… , tout va bien ».

J’avançais sans forcer et régulièrement de 125-130 miles par jour et suis arrivé à Mindelo vers 16 heures, le mercredi 18 février ( pas de bol, le carnaval finissait tôt ce même matin !!!). Par contre, le vent a de nouveau forci à 30 noeuds à quelques miles de l’arrivée ( toujours l’effet venturi à l’approche des côtes montagneuses) et même dans le port, le vent était toujours aussi fort, voire plus avec des rafales subites. Plus encore, dans ces situations ventées , la préparation du bateau est importante avant de venir s’amarrer au ponton dans les meilleures conditions possibles. Cette préparation me prend un bon  1/4 heure quand je suis seul: pose de 4 défenses de  chaque côté de la coque  , pose de la défense d’étrave puis mise en place de deux amarres devant , deux autres au milieu du bateau et deux autres derrière,  toutes bien lovées et enfin mise en ordre de tous les bouts qui trainent sur le pont pour éviter de s’y prendre les pieds. L’accostage  s’est bien déroulé avec l’aide d’un « marinero » qui a saisi l’amarre que je lui ai tendue. J’étais heureux d’arriver à bon port après 6 jours de mer.

Ca te va, Vincent?



                                                        La marina de Mindelo.

Mindelo , ville de 40 000 habitants  est considérée comme la capitale culturelle du Cap Vert ( tandis que Praia en est la vraie capitale sur l’île de Santiago à 150 miles plus au sud). Dans le port, le vent de 20-25 noeuds est habituel et atteint même parfois 40-45 noeuds . Mieux vaut être bien amarré.  La population du Cap Vert, plutôt jeune,  est un métissage d’Africains et d’Européens surtout portugais . 
Les marchés aux poissons et des fruits et légumes sont animés, originaux avec une consonance déjà nettement africaine.


Le marché couvert.

 La propreté est acceptable et l’eau est normalement potable « presque » partout. 
La musique est bien présente un peu partout avec beaucoup de music live dans les bars et restaurants. Hier le carnaval de Mindelo a été enterré et les effigies ont été noyées dans  le port au rythme des percussions, des chants et des cris, par une foule de quelques milliers de personnes.


Evora Cesaria était de Mindelo.


Je m’apprête de nouveau à reprendre la mer dès jeudi prochain pour les Antilles.

Bises à tous.

Gildas.

PS: c'est un premier article essai. A vos remarques.