mardi 15 août 2017

La Palma 1

Samedi  29 juillet  2017,  Tazacorte.

Naviguer aux Canaries est loin d’être évident et oblige à tenir compte des conditions météorologiques locales. Il faut jongler avec les alizés, les zones de survente  ( le relief accélère le vent de 10 - 20 noeuds)  et de « sous-vente » ( sous le vent des îles, Eole est faiblard voire absent). Ces zones de survente sont de plus irrégulières, plus faibles ou plus fortes selon. Il est difficile aux Canaries pour passer d’une île à l’autre ( étape de 30-40  à 60-70 milles) de ne pas rencontrer des vents de 20-25-30 noeuds voire plus ( avec souvent une mer  courte et cassante)  et des zones de calme ( les prise de ris et le moteur sont toujours au programme).  les belles navigations tranquilles sont rares. 

J’ai quitté le Puertito de la Cruz à 9 heures samedi matin dernier 22 juillet  Les alizés soufflaient , des 10° environ, à  25 noeuds d’abord avec une mer agitée à assez forte, parfois pénible, puis ils ont molli doucement jusqu’à 15 noeuds en arrivant sur Gran Canaria.  Au départ, Java naviguait travers, bon plein, sous trinquette avec 2 ris  et GV à 2 ris puis j’ai remis de la voilure et je suis arrivé à Las Palmas sous génois plein et GV avec 1 ris. 
J’ai accosté au ponton d’accueil vers 18h après environ 50 milles de navigation. Les bureaux étaient fermés ( comme tous les samedi et dimanche). J’y ai ai donc passé la nuit. Le lendemain, les marineros m’ont trouvé une place près du poste à carburant ( la dernière parait-il!).

La marina présente des avantages: elle  est grande, les pontons sont assez espacés, elle est bien protégée, elle n’est pas chère, elle est propre, bien tenue me semble t-il . Mais elle présente aussi de gros inconvénients: elle est  surtout bruyante et souvent pleine. Las Palmas est une grande ville de 400 000 habitants environ et a vraiment tout d’une grande ville avec un traffic automobile pénible. L’accès au centre ville s’effectue par une voie express qui la traverse à coeur jusqu’aux différents ports ( marchandise, pétrolier, passagers …). Elle longe la marina,  et les bruits de la circulation et des sirènes sont incessants.  Malgré le vent, la ville pue la pollution automobile.  Le mouillage en face de la plage à droite de l’entrée de la marina est devenu interdit accentuant encore les problèmes de place. Cependant, beaucoup de bateaux de passage y restent scotchés pendant des semaines, des mois, voire des années. Donc, malgré tout,  la marina plait , avec ses nombreux services pour les plaisanciers, son Décathlon, son Leroy Merlin, ses énormes espaces commerciaux , mais de là  à y trainer des lustres! Bon, les goûts et les couleurs …

Je profite de mes quelques jours ici pour effectuer mes emplettes, les pleins du bateau  ( eau, bouffe, bibine, gaz oil …).

Voici 3 ans, j’avais visité Gran Canaria, ses 2000 km2 avec ses 800 000 habitants ( autant que dans le Finistère qui est 4 fois plus grand). De plus, île est montagneuse, la population est donc dense ( 400 habitants/km2) et je le ressens au quotidien avec une société plus pressée, plus tendue …  Par contre, Gran Canaria est déjà plus « verte » que Lanzarote et Fuerteventura donc un peu moins sèche, moins aride. 

Après trois journées passées  à Las Palmas , à 5h30 du matin, j’étais heureux de quitter les pontons pour le sud de Tenerife ( mouillage de la Montana Roja,, Marina de San Miguel ou mouillage de Los Cristianos?). J’ai longé au moteur la côte nord montagneuse un peu brumeuse avec ses nombreuses grandes serres marron et ses quelques éoliennes. 




                                    Côte nord embrumée de Gran Canaria.

J’ai laissé la Punta Roque Negro et son petit phare coloré de cercles rouges et blancs sous GSE seul puis le vent,  au travers- bon plein , a forci 20-25 noeuds . J’ai mis 2 ris dans le GSE et ai passé mon temps bien aux abris des giclées d’eau de mer, sous la capote , assis sur mon siège spécial dans la descente. La visibilité n’est pas extraordinaire depuis quelques jours avec une petite brume qui perdure.
Je me présente à l’entrée de la baie de la Montana Roja, tout près de l’aéroport, avec en arrière plan le Teide ( point culminant de l’Espagne à 3600 mètres). La baie était bien abritée de la mer mais le vent, accéléré par les hauteurs de l’île soufflait à 35 noeuds.




                                            La remarquable Montana Roja.

J’ai donc poursuivi ma route. La marina de San Miguel  voisine construite dans un environnement sans âme ne m’attirait pas.  J’ai donc poursuivi. Au bout de 75-80  bons  milles de navigation, vers  19 heures, je rentrais dans le port de Los Cristianos sur la côte sud . C’est le point de départ des énormes bateaux de transports de passagers inter-îles ( compagnies Armas et Fred Olsen).  Je n’aperçus aucun voilier  au mouillage, là où habituellement  s’y agglutinaient 10-20 ou plus. Bizarre! J’en ai rapidement déduit que le mouillage était probablement devenu interdit pour faciliter les manoeuvres des bateaux de transport. 
Bon, San Sebastian de La Gomera est à 20 milles. Je connais bien et y arriver de nuit ne me gêne pas. Et c’est reparti pour 8 milles au moteur sans vent , et 12 milles au moteur avec grand voile à 3 ris , à 30° du vent qui soufflait à 25 -30 noeuds dans la zone d’accélération. Java s’est fait bien rincé  et j’ai peiné à rester au sec toujours sous ma capote en scrutant mon écran AIS et en essayant de deviner des feux de bateaux à travers les « carreaux » de la capote. Ces zones d’accélérations sont toujours aussi bluffantes et je n’en suis sorti qu’à 500 mètres du port, d’un seul coup. Je me suis amarré au ponton sous 0 noeud de vent, rien, pas un souffle… Et hop, au dodo. 
Et au petit jour, en allant chercher mon pain tout frais, j’ai retrouvé avec grand plaisir San Sebastian et son charme inusable dans un environnement vivant mais à taille humaine. Le pied. 




                     On voit bien la limite entre les eaux calmes et la zone d’accélération
                                              avec une mer moutonneuse. 

J’y serais bien resté quelques jours à La Gomera que j’adore mais je veux visiter La Palma, la dernière île des Canaries où je ne suis pas encore allé. Et les conditions météorologiques se présentent bien pour demain avec la grande zone d’accélération entre les deux îles un peu ramollie, juste pour une journée. 





Départ de la marina de La Gomera un brin mystérieuse dans les lumières du soleil levant.

Hier matin, à 7 heures, je suis sorti du port entre la ligne de mouillage de baignade et une nouvelle ligne d’une dizaine bouées jaunes avec ses trois feux clignotants oranges qui limitent un chenal obligatoire afin, une fois de plus, de laisser la majorité du port aux bateaux de transport de passagers.  Les espaces de liberté se ratatinent  ( entre des mouillages qui deviennent interdits, des passages qui se rétrécissent , des débarquements qui se limitent … la vie devient dure). 
Et puis j’ai longé la côte nord nord-est de La gommera , malheureusement au moteur ( vent faible pile poil dans le nez) , mais avec une mer belle qui m’a permis de bien m’y approcher. Le soleil s’est levé juste tout près du mamelon du Teide.  Pendant un quart d’heure, un ballet de centaines de puffins volant et planant de çi  de là entourait Java. Du grand spectacle. 
Après la Punra Llana jusqu’à La punta de Los Organos, la côte est extraordinaire, d’une beauté réellement rare mais uniquement visible de la mer. Aujourd’hui sous le soleil levant, les couleurs sont merveilleuses et ressortent.  Les falaises sont abruptes avec les « roques », quelques îlots de verdure, des conifères qui coiffent les hauteurs, quelques rares maisons isolées entourées de terrasses, exposées aux alizés. 
Entre la  Punta Del Fronton et celle de San Lorenzo, quelques barques colorées sont remontées sur la plage de galets gris.  Puis Hermingua dévoile la belle vallée de Catalina, le « barranco » de Monte Forte, les multiples cultures en terrasses , son village perché à mi-colline. La côte devient plus sauvage avec la mer qui écume au bas des falaises.
Et puis apparait la cerise sur le gâteau, les deux « roques » de la la Punta de Los organos qui surveillent la petite merveille …………….





                                                          De loin.



                                                       De plus proche.



                                                    Et encore plus près.

Seulement visibles de mer , los organos,  «  ces tuyaux d’orgue naturels » sont spectaculaires.

En quittant la proximité, comme souvent, le vent apparait à peine au travers à 10-12 noeuds pendant toute la remontée. Je n’ai pas souvent connu de navigations aussi pépères et agréables aux Canaries. Je la déguste d’autant plus.   Rapidement  apparaît la silhouette haute, imposante, puissante de La palma, toute en relief. En me rapprochant , un habitat dispersé habille les coteaux sud- est. La pointe sud, apparait bien sombre, presque noire. Peu à peu, le vent s’étiole et je mets le moteur, en fait jusqu’à la marina de Tazacorte, située à la moitié de la côte ouest. Puis, je longe les énormes bananeraies abritées derrière la grande chaine volcanique. L’ensemble est beau mais la côte proprement dite n’est pas extraordinaire avec ses quelques plages de sable noir, ses multiples grottes s’enfonçant falaises volcaniques basses, plus au nord, la zone touristique du port de Naos ( qui n’a de port que le nom). J’ai cherché en vain un mouillage correct pour y passer la nuit. Je n’ai d’autre solution de rentrer à la marina de Tazacorte qui se cache sous le vent de l’île derrière un ENORME brise lame ( complètement délirant et disproportionné) qui devait permettre la venue de plusieurs cars ferries. Il n’en a jamais accueilli un seul.
Le port comprend la marina accueillante, propre, bien tenue, très calme la nuit, plutôt calme le jour, et sert aussi de port de pêche actif. ainsi que d’activités de loisirs ,  sorties en mer notamment pour voir les baleines,  jet-skis ( souvent pénibles)…






Lundi 14 août 2017, Puerto Vueltas, La Gomera

Hier matin, je suis parti de Santa Cruz de La Palma pour rejoindre Puerto Vueltas à La Gomera qui n’est pas une marina mais constitue une vaste zone de mouillage dans un décor exceptionnel, à couper le souffle, au pied de hautes falaises de plusieurs centaines de mètres, aux couleurs et au visuel magnifiques,  tombant à pic ( un de mes mouillages préférés  de partout, partout). 



                                  Départ de Santa Cruz au soleil levant.

Comme « d’habitude »,  le moteur est de sortie (pendant une heure,)  pour aller chercher l’alizé, cap au 160°. Java a avançé au grand large à 3-4 noeuds  pendant 2 heures puis le vent a bien forçi pour atteindre 25 bons noeuds à l’arrivée ou brutalement, il a disparu brutalement à 1 mile du port .  Ces phénomènes d’accélérations du vent sont fous mais c’est la règle aux Canaries. Je sais, je radote, mais ils me surprennent encore! En fait, les alizés de nord-est déboulent normalement à 15-25 noeuds en moyenne sur les Canaries. Mais  « heurtant » les îles relativement  petites  et surtout aux reliefs élevés ( jusqu’à 3600 m), le vent est perturbé et sa trajectoire déviée créant des zones sans vent mais surtout des zones hyperventées avec des accélérations de 10-15 noeuds ( par exemple à un vent normal de 25 noeuds s’ajoutent 15 noeuds,  soit un total de 40 noeuds!). Souvent dans ces zones hyperventées, la mer devient courte et cassante.  Hier, la journée a été super avec une mer aux belles couleurs dans un air à 28°, avec la rencontre de quelques petits et gros dauphins ( je ne réussis pas à tomber sur les baleines), avec les vols des puffins cendrés et de quelques  poissons-volants dont un petit s’est lamentablement explosé sur le pont. 
Après 8 heures de navigation, j’ai mouillé à distance des 4 autres voiliers dans ce fameux décor de cinéma. Puis j’ai sorti mon masque et tuba pour vérifier l’ancre et me balader dans la rocaille du bord de côte pour admirer les poissons aux multiples couleurs. Au retour, j’ai rencontré 2 grosses raies impressionnantes à la nage toujours aussi voluptueuse. 




                              J’arrive devant Valle Gran Rey, magnifique.



Mouillage Valle Gran Rey



                                        Derrière Java, au mouillage: pfouffff!

Puis le coucher du soleil ( en Espagne, le soleil se pose ; d’ailleurs, il ne se lève  pas non plus, il sort) a illuminé  les falaises qui ont explosé de diverses teintes, de multiples couleurs, de jeux d’ombres et de lumières… Sublime. A la nuit bien tombée, mes pensées et élucubrations diverses s’évadaient  parmi les étoiles pétillantes de la voute céleste tandis que les puffins cendrés volaient le long des falaise en croassant et en émettant des cris forts et envahissants qu’on n’oublie jamais ( 3 sons  nasillards suivis d’un son différent ) dans le doux bruit de la mer qui s’épuisait sur la plage de galets. 

D’accord, mais La Palma, c’était comment?

Magnifique! Vraiment!  Mes petits pieds, mon petit vélo, la petite auto que j’ai louée et les petits bus ( Guaguas) m’ont permis de me balader un peu partout. 
La Palma était la dernière des sept îles des Canaries que je n’avais pas encore visitée. 
Ce fut encore une agréable découverte avec ses 517 km2, ses 87 000 habitants et son point culminant à 2426 mètres. 




       Arrivée sur la pointe sud de La Palma : phare de Fuencaliente et la fin de la chaine                                volcanique. Noirceur des récentes éruptions. 

La Palma est une île de terriens, de paysans, d’artisans, de commerçants …, mais  pas vraiment de marins. En dehors des 2 marinas ( celle bien protégée et dynamique de Tazacorte , et celle houleuse et triste de Santa Cruz), les mouillages sont quasiment inexistants ou impossibles. Le plaisir de navigation est donc limité. Java a cependant effectué un tour complet de l’île en passant par le nord, de l’ouest vers l’est. 




Remontée le long de la côte ouest. Petit village au sud de puerto Naos avec derrière la rangée de maisons, des bananeraies, puis une première falaise puis encore des bananeraies puis en arrière plan, les hauteurs du grand volcan.



                     Tazacorte en haut de la colline, belle petite ville colorée.

L’île se répand  autour d’une chaine de cratères volcaniques de plus de 1000 mètres ( dernière éruption en 1971) et le plus grand cratère du monde, la Caldera ( chaudière en espagnol) de Taburiente  ( hauteur du volcan 2426 mètres, profondeur du cratère: 2000 mètres, diamètre du cratère: 9 kms). Toutes les plaines côtières et plateaux sont en quasi totalité le domaine de la banane, un peu de la tomate … Tous les versants présentent un habitat coloré, dispersé et  sont occupés par les vignes et diverses fruitiers. Elle semble prospère et bien entretenue.

Deux  belles « grandes  villes »  , Los Llanos de  Aridane ( terrienne) et Santa Cruz (maritime) rassemblent presque la moitié de la population.




                                             Los Llanos :  simples maisons




                                     Los Llanos: ou maisons plus cossues.




                                            Super architecture: porte d’entrée




                                                            Fenêtre.




                                                    Rue de Santa Cruz




Marina ( propre et fonctionnelle) quasiment vide de Santa Cruz mais le ressac y est infernal et elle est bruyante ( musique des troquets-boites de nuit , cargos, …) .




Elle propose plus de 1000 kms de chemins de randonnée bien balisés qui culminent aux divers sommets et chemins de crêtes, qui s’enfoncent dans les profondeurs des cratères et des forêts de pins ou de feuillus, forêts vraiment immenses aux arbres très hauts ( jusqu’à 30-40 mètres), une forêt parfois presque « amazonienne » avec des grandes fougères et des lianes. Plusieurs ravins sont plus qu’impressionnants avec des précipices à couper le souffle. Ce sont surtout des randonnées physiques bien loin  de celles des chemins côtiers bretons. J’en ai effectué 4 superbes de 15-20 kms, toutes avec de bons dénivelés : 
celle de Don Pedro ( moitié sous-bois , moitié à découvert), 



                                                  celle de Los Tilos 



                                           

                                                         Sous-bois de Los Tilos.




                                                            Vue sur le « barranco ».

et celle de Cubo de La Galga ( en pleine forêt, le long des ravins avec des miradors étonnants). 

  


 Chemins de randonnée.





                                    L’Amazonie? Ben non, Cubo de La Galga.




                                                            Fougères et petit pont.

celle , tout au sud de l’île, de Fuencaliente qui longe les volcans de San Antonio et Teneguia ( le dernier qui s’est manifesté) jusqu’au phare et les seuls marais-salants de l’île, toujours en activité. 




Vue des pentes du volcan San Antonio: vignes sur les coteaux ( vin de Teneguia) et bananeraies sur les plateaux dans le bas.




Volcan de Teneguia responsable de la dernière éruption ( ligne blanche = petit aqueduc) .




                                    Contraste des couleurs sur les pentes du Teneguia.




              Contraste des couleurs en arrivant sur le phare de Fuencaliente et des marais salants.



                                           Contraste des couleurs aux marais-salants.




                                                   Encore plus près.


La Palma est réellement une très belle île, surprenante de variétés de paysages, de climats, de cultures, de côtes, à l’habitat coloré, aux terrains cultivés. Les paysages sont parfois exceptionnels: hameaux  accrochés aux flancs de montagne entre des précipices de centaines de mètres,  minuscules hameaux de pêcheurs agrippés à flanc de falaise avec quelques barcasses ballottées sur leurs bouées, le patchwork coloré du marais-salant vu du chemin qui mène au volcan de Teneguia , la vue de mer de Santa Cruz, au soleil levant, blottie au pied de multiples sommets dont celui de la Caldera de Taburiente, avec souvent d’assez hauts immeubles, colorés, presque jolis noyés dans le relief. Santa Cruz est une très belle ville aux nombreuse rues pavées et piétonnes,  bordées de superbes belles demeures coloniales avec des grands balcons en bois …






Le Grand Télécoscope de La Palma ( à côté duquel sont érigés plusieurs autres): haut lieu mondial de l’observation des étoiles.




A la Cumbrecita: vue du fond de la caldera de Taburiente avec de merveilleuses forêt de pins canariens ( L'écorce est tellement épaisse que l'arbre résiste aux incendies!).


La palma est imposante, puissante,  envoutante, surprenante : c’est vert,  c’est coloré, c’est contrasté. L’eau y est  présente avec des sources, des fontaines et tout un systéme de récupération des eaux tant de pluie que de celles récupérés dans la roche des montagnes elle-mêmes. Les « climats » sont multiples les variations de température conséquence d’un endroit à l’autre ( Le même jour, j’ai eu 31° au point culminant, 36° à 1500 mètres et 22° en bas en pleine après-midi!!!).  



                                           Rue de Villa de Garafia au nord-ouest de l’île.




                   Environs de Villa de Garafia ( encore un paysage particulier).

A la Gomera, je suis un peu en territoire connu. Adrien me rejoint en fin de semaine pour deux semaines de vacances. Tout va bien. 

Gildas. 



Quelques photos à la louche:




                                                       Faucon crécerelle pas farouche.




                                                        Gros lézard canarien.




                    Piscines naturelles de Charco Azul et pourtant la mer est « calme ».




                                          Idem 1 seconde plus tard: drapeau rouge.




                          Fleur de cactus de figuier de Barbarie plus sympa que les épines.









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