mardi 20 février 2018

La Gomera ( suite)

Mardi 20 février 2018, La Restiga, El Hierro.

Claudie et moi sommes revenus à la marina de San sebastian de la Gomera le 7 janvier 2018 où nous avons retrouvé Java tranquillement amarré aux pontons.


          San Sebastian vu de l'Ouest avec le Teide aperçu sur la droite en arrière fond.


Nous avons un très bon feeling avec ce port, avec cette ville, avec cette merveilleuse île. 


Bien beau Barraquito; lait concentré puis licor 43 puis expresso bien chaud puis mousse de lait puis la poudre de cannelle et enfin le zeste de citron et ... beaucoup de délicatesse. En plus, c'est délicieux. Le tout pour 1,50 euro environ, liqueur comprise bien entendu. Salud!



Nous y sommes bien, sereins, sans stress, « sin estres », peinards, détendus … Nous sommes toujours aussi éblouis par la beauté de cette île, par sa vivacité, par ses multiples  richesses culturelles, musicales, folkloriques, gastronomiques ( mojos, miel de palme, almogrote, barraquito...) , associatives  … tout spécialement de San Sebastian qui, au moins une moitié du temps, vibre de fiestas, de spectacles, de chansons, de bonne humeur…



                          Orchestre folklorique de La Gomera.



                  Le spectacle est partout, bon enfant, improvisé mais ... talentueux.




Ici les danses traditionnelles au son du tambour commençent et se terminent souvent par quelques " phrases" de silbo        ( langage sifflé de l'île).


Défilé de Los Polvos Talco: des centaines de personnes de tous âges vêtus de blanc qui défilent en se balançant du talc les uns sur les autres. Franchement délirant ?!...



Mais tellement bon!



Les fiestas de San sebastian mettent le feu.

Nous y avons vécu les plaisirs des plages, des restaurants, de l’eau de mer, des rencontres, des fêtes multiples et particulières … ( fêtes patronales en janvier, carnaval en février, fêtes qui durent, qui durent ... des jours et des semaines …). 

Raymonde et Guy sont venus nous rejoindre pendant une dizaine de jours à La Goméra puis nous les avons suivis quelques jours à Tenerife pour bénéficier quelque peu du deuxième plus grand carnaval du monde à Santa Cruz (après celui de Rio). Nous y avons pris plein les pupilles, plein les tympans, plein les papilles, plein les sensibilités. 



                         Au mirador de Palmarejo: Valley Gran Rey en contre bas.


Les activités furent très variées, festives bien entendu mais aussi physiques avec  des activités nautiques, des randonnées à pied ou à vélo, ou plus peinardes en bagnole. 



            Valley de Hermigua aux multiples terrasses cultivées: une beauté rare.


                        Sur le chemin de Cuevas Blancas (1).





Cherchez les petites maisons plus ou moins troglodytes ou pas du village abandonné de  Cuevas Blancas ( surveillé par le Teide à droite)( 2)! Trouvées?



        Mon pote Gilles se repose à l'entrée d'une habitation abandonnée où nous avons casse-croûté ( 3). 


     Vue de l'intérieur: tout est resté en plan! Un  calendrier sur un mur date de 2006 (4).

Cuevas Blancas est un exemple parmi de nombreux villages ou hameaux de l'île abandonnés  où il est toujours émouvant d'imaginer les existences passées.



Ici L'ancien port de Alojera avec sa plage sur la côte ouest de l'île, charmant village à moitié vivant ou à moitié mort, tente de revivre . Devant ces habitations, un bout de quai a survécu aux tempêtes tandis que des restes d'enrochements se devinent au dessous des eaux claires. 




Hiver oui,  mais ici par exemple,  sur Playa de la Guancha,  bien abritée , assez confidentielle et accessible uniquement à pied ( ou en bateau si mer belle) , il est possible de bronzer à poil toute l'année, éventuellement bien au chaud derrière des petits murets élevés à même la plage. A des années lumières du tourisme de masse.




Port de Playa Santiago: un déluge de couleurs.




Arrivée des pêcheurs à Playa Santiago où l'on voit les thons au bout du filin de la grue.




                                  A chacun son style.

Aux Canaries aussi, l’hiver est là, la petite laine est de sortie, parfois même , mais rarement, le parapluie peut s’avérer utile. Le vent souvent fort, agréable et rafraichissant en été,  devient parfois un peu pénible lorsqu’il souffle en grosses bourrasques puissantes et soudaines. 

La ville de San Sebastian est vivante, active, cosmopolite, sécurisante, terriblement envoutante, …  Il s’en dégage un parfum très particulier , assez troublant qui, peu à peu nous attire et nous imprègne profondément. San Sebastian est une ville qui se vit plus qu’elle ne se décrit. Elle nécessite un peu d’attention, de la délicatesse, une petite dose de patience pour se caler sur la bonne longueur d’onde mais une fois que vous y êtes, il ne faut plus toucher à rien et il suffit de se laisser bercer ou secouer ( c’est selon les moments) pour déconnecter du quotidien et de la morosité. 

La Gomera, Claudie et moi adorons.

Pauvre Java qui s'impatiente de reprendre un peu la mer. J'admets qu'il y a du laisser aller quand aux navigations. C'est ainsi.

Le mercredi 14  février, nous appareillons pour le mouillage de Puerto Vueltas à Valley Gran Rey pour 13 milles de mer. Nous passons la nuit dans ce mouillage de rêve, d'une beauté extraordinaire au coucher du soleil.


                            Mouillage au bas des falaises de Valley Gran Rey!


Puis  le lendemain au matin, nous levons l'ancre pour El Hierro pour une bonne quarantaine de milles que nous ferons à la voile, au portant, par 15 noeuds de vent sur une mer peu agitée, accompagnés d'une multitude de petits dauphins toujours aussi joyeux et enthousiastes.


                                            



                                    Comme si Java ne savait pas où il allait!!!

 Après avoir longé la côte sud-est de la montagneuse El Hierro, et avoir aperçu les 5 éoliennes veillant sur la capitale Valverde ( 2000 habitants) accrochée à 600 mètres d'altitude,  nous avons rejoint le port-marina de La Restinga où nous nous sommes amarrés aux pontons au côté d'une petite dizaine de voiliers.



                           Valverde: un peu frisquet à 600 mètres d'altitude.





Port mixte "pêche- plongée- plaisance" de La Restinga dans son environnement volcanique de bout du monde.




                                                    La Restinga au soleil couchant.








                                              Claudie et Gildas vous saluent bien.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire