Gran Canaria, février 2019.
J’ai retrouvé la marina et la ville de Las Palmas, comme dans mes souvenirs: bruyantes, pesantes, stressantes. Nous sommes restés au mouillage près de la marina devant la plage où nous débarquions avec notre annexe que nous laissions pour la journée. Notre petit moteur a été subtilisé!!! J’avais raison de ne pas sentir cette ville de 400 000 habitants, pas sereine avec des habitudes à la parisienne, dans le bruit des klaxons, des hélicoptères, des ambulances , des bagnoles de flics, … avec des conducteurs pas courtois.
Mouillage dans le port de Las Palmas: lever d'un soleil pisseux par vent de sable.
Mouillage dans le port de Las Palmas: lever d'un soleil pisseux par vent de sable.
Heureusement, nous avions loué une voiture et avons randonné régulièrement tous les jours dans divers coins de l’île, loin de ce charivari.
Avec parfois des spectacles étonnants:
Une grenouille aux aguets.
Une libellule inconsciente, à 1 mètre pourtant.
Quelques secondes plus tard: crouic, miam-miam.
Nous nous sommes bien régalés loin du stress des villes dans de merveilleux paysages: vers Tejeda ,
Tejeda à 1050 mètres d'altitude.
sa fête des amandiers en fleurs et les sommets environnants culminant à plus de 1900 mètres…,
Amandiers en fleurs.
vers Maspalomas ( la Mecque des homosexuels ) et son minuscule Sahara où déambulent des gens à poil, surtout des mecs , sa longue plage où défilent sans interruption des centaines de personnes le long du rivage… ,
Les dunes de Maspalomas réservent quelques surprises ...
Le défilé sur 4 ou 5 kms, en textile ou à poil, c'est au choix.
vers la playa de La Aldea de San Nicolas avec son mignon petit port-mouillage, son charco, son petit côté familial et tranquille …,
Port-mouillage del puertode Aldea de San Nicolas.
vers Agaete, gros village tout blanc accroché sur le versant de la montagne , avec ses vallées fertiles, ses pinèdes…, vers la belle petite ville de Santa Brigida et son environnement verdoyant ….
La belle Santa Brigida.
Et sa campagne verdoyante.
Loin de la monotonie, Gran Canaria offre une variété de paysages surprenants et permet, en sortant des sentiers battus, d’accéder à une bonne tranquillité malgré la grande densité de population ( 500 habitants/kms2).
Avec parfois des spectacles étonnants:
Une grenouille aux aguets.
Une libellule inconsciente, à 1 mètre pourtant.
Quelques secondes plus tard: crouic, miam-miam.
Nous nous sommes bien régalés loin du stress des villes dans de merveilleux paysages: vers Tejeda ,
Tejeda à 1050 mètres d'altitude.
sa fête des amandiers en fleurs et les sommets environnants culminant à plus de 1900 mètres…,
Amandiers en fleurs.
vers Maspalomas ( la Mecque des homosexuels ) et son minuscule Sahara où déambulent des gens à poil, surtout des mecs , sa longue plage où défilent sans interruption des centaines de personnes le long du rivage… ,
Les dunes de Maspalomas réservent quelques surprises ...
Le défilé sur 4 ou 5 kms, en textile ou à poil, c'est au choix.
vers la playa de La Aldea de San Nicolas avec son mignon petit port-mouillage, son charco, son petit côté familial et tranquille …,
Port-mouillage del puertode Aldea de San Nicolas.
vers Agaete, gros village tout blanc accroché sur le versant de la montagne , avec ses vallées fertiles, ses pinèdes…, vers la belle petite ville de Santa Brigida et son environnement verdoyant ….
La belle Santa Brigida.
Et sa campagne verdoyante.
Loin de la monotonie, Gran Canaria offre une variété de paysages surprenants et permet, en sortant des sentiers battus, d’accéder à une bonne tranquillité malgré la grande densité de population ( 500 habitants/kms2).
Un gros lézard du coté de la Atalaya.
Exemple de maison troglodyte très communes sur l'île ( ici à Artenara).
Exemple de maison troglodyte très communes sur l'île ( ici à Artenara).
Et puis sur les hauteurs de Firgas, à Las Madres, un troquet d'une autre époque mais combien chaleureux. Merci Teresita .
Gran Tarajal le lundi 18 février 2019: navigation de Las Palmas Gran tarajal.
Nous avions hâte de quitter la bruyante marina de Las Palmas . Les prévisions météorologiques présentaient une fenêtre pour « remonter » sur Fuerteventura: vent de nord nord-est pendant 24 heures, vagues prévues de 2 à 3 mètres ( dépression au nord).
Nous quittons la marina le vendredi 15 février vers 23 heures pour une navigation de nuit permettant ainsi de rester dans la fourchette de la fenêtre météo et rejoindre la marina de Gran Tarajal en journée ( voire celle moins intéressante de Moro Jable une vingtaine de milles avant). Le trajet prévu est de 80 miles environ. Claudie avait préféré rejoindre sa couchette dès le départ.
Le traffic maritime est assez dense à la sortie du port de Las Palmas mais à cette heure, je n’ai pas été trop « embêté ». Le moteur a tourné pendant une petite heure. Il s’agissait d’un temps à grains qui jonglait avec une lune presque pleine. Le vent soufflait à une petite quinzaine de noeuds, l’allure au largue. Seul le génois était de sortie.
Les prévisions se sont révélées très exactes tant dans la direction et la force du vent et de la mer. Le vent a forci jusqu'à 20 noeuds, toujours nord nord-ouest. J’ai pris « deux ris » dans le génois pour être peinard dans les quelques risées. J’ai même vu un arc en ciel en gris, noir et blanc ( pour la première fois ???).
Evidemment si près des côtes avec les navires de commerce, les navires de passagers, de croisières, les pêcheurs et autres bateaux … il est impératif de veiller régulièrement. Mes tranches se veillent s’établissent par quart d’heure, 10 minutes de repos allongé, bien calé, sur une banquette du carré et 5 minutes de veille extérieure et sur les écrans.
Au petit matin, nous approchions sérieusement de la pointe sud-ouest de Fuerteventura. Le petit phare de la punta de Jandia s’est éteint depuis peu, la chaine montagneuse du parque natural de Jandia s’éclairait au soleil levant. Nous avons atteint la hauteur de Moro Jable vers les 11 heures. Le vent est devenu volubile, changeant sans cesse de force et direction. Passé le phare de la punta de la Lantailla, nous sommes entrés dans les zones de survente avec 25-30 noeuds quasiment dans le pif. J’ai mis le moteur pendant 3 heures 30 puis nous sommes entrés tranquillement dans la marina de Gran Tarajal où un marinero nous a indiqué une place sur des pontons au trois quart vides. Nous sommes bien loin de Las Palmas. Au final, la croisière fut correcte pour les Canaries: surtout lorsqu’il s’agit de faire route d’ouest en est: 15 heures de navigation dont 4 au moteur.
Fuerteventura, février 2019,
Sur le net, une personne s’exprimait: « Il n’y a rien à voir à Fuerteventura ». La pauvre! Il ne doit avoir grand chose à découvrir non plus dans sa petite cervelle. Bien sûr, nous sommes loin de la jungle amazonienne, de la campagne bretonne … L’île doit être regardée dans le contexte avec sa géographie montagneuse et volcanique culminant à 807 mètres, son climat agréable, son aridité et ses 100 000 habitants sur 1660 km2.
Fuerteventura se parcourt en voiture , en bus … sur les belles routes, parfois étroites et sinueuses ou les pistes empoussiérées . Mais surtout, elle se découvre en marchant, en randonnant le long de nombreux chemins souvent peu balisés mais superbes, le long de la côte, dans la campagne, dans la montagne …
Java, Claudie et moi étions au ponton de la marina de Gran Tarajal aux tarifs très doux, bien au calme, tout proche de la ville peu touristique , avec toutes les commodités. La marina est bien abritée mais sensible au ressac. Nous y sommes restés dix jours. Nous avons loués une voiture pendant une semaine et avons effectué 6 belles randonnées d’une moyenne de 12-13 kms. Nous nous sommes régalés dans les montagnes de sables de l’isthme vers La Pared,
Randonnée dans le paysage de La Pared, sur des collines de sable de plus de 100 mètres..
dans la Grande Valle dans le massif de la Jandia puis en passant le col à 500 mètres de hauteur avant de descendre ( plaisir d'avoir vu deux magnifiques vautours percnoptéres) vers l’immense et impressionnante plage de Cofete balayée par des rouleaux d’écume,
Arrivée sur le hameau perdu de Cofete avec un café restaurant sympathique au bout d'une piste.
dans les environs de El Cotillo et du phare de la Punta de la Ballena , le long des nombreuses criques et plages animées ,
El Cotillo, vers le phare.
Des criques aux eaux colorées et transparentes .
dans les environs montagneux de Betancuria , l’ancienne capitale,
Petite bourgade, toute propre sur elle avec de beaux espaces fleuris. dans un environnement aride.
Des dizaines de marmottes au fil des randonnées.
dans le paysage montagneux rougeâtre des environs de Toto,
à Ajuy et dans les environs désertiques , seuls au monde.
Le village d'Ajuy, sa plage de sable noir , ses falaises crayeuses exposées à la houle du large.
Et aujourd'hui, ça décoiffe.
Chaque randonnée nous a apporté ses spécificités, ses atmosphères, ses différences, ses surprises et jamais une seule n'aura ressemblé à une autre. A regarder, à admirer, les paysages sont sublimes, surtout grandioses, sauvages, vastes, parfois intimistes, souvent surprenants. Les fonds des vallées et des barrancos sont souvent cultivés en terrasse. Le « printemps » pointe déjà le bout du nez avec de multiples fleurs.
Randonnée dans le paysage de La Pared, sur des collines de sable de plus de 100 mètres..
dans la Grande Valle dans le massif de la Jandia puis en passant le col à 500 mètres de hauteur avant de descendre ( plaisir d'avoir vu deux magnifiques vautours percnoptéres) vers l’immense et impressionnante plage de Cofete balayée par des rouleaux d’écume,
Arrivée sur le hameau perdu de Cofete avec un café restaurant sympathique au bout d'une piste.
dans les environs de El Cotillo et du phare de la Punta de la Ballena , le long des nombreuses criques et plages animées ,
El Cotillo, vers le phare.
Des criques aux eaux colorées et transparentes .
dans les environs montagneux de Betancuria , l’ancienne capitale,
Petite bourgade, toute propre sur elle avec de beaux espaces fleuris. dans un environnement aride.
Des dizaines de marmottes au fil des randonnées.
dans le paysage montagneux rougeâtre des environs de Toto,
à Ajuy et dans les environs désertiques , seuls au monde.
Le village d'Ajuy, sa plage de sable noir , ses falaises crayeuses exposées à la houle du large.
Et aujourd'hui, ça décoiffe.
Chaque randonnée nous a apporté ses spécificités, ses atmosphères, ses différences, ses surprises et jamais une seule n'aura ressemblé à une autre. A regarder, à admirer, les paysages sont sublimes, surtout grandioses, sauvages, vastes, parfois intimistes, souvent surprenants. Les fonds des vallées et des barrancos sont souvent cultivés en terrasse. Le « printemps » pointe déjà le bout du nez avec de multiples fleurs.
A mon avis, quelques endroits aux constructions horribles sont à éviter, notamment Moro Rable, Costa Calma, Caleta de Fuste. Mais pour celui qui veut passer du temps, peinard, même en bord de côte, il reste de nombreuses belles solutions, en cherchant tout juste un peu …
Vers Toto, dans le centre ouest, avec des couleurs rougeâtres très particulières : superbe randonnée dans la quiétude des montagnes et la beauté des cultures en terrasse dans les valons.
Des chèvres en liberté.
Quand le neuf s'intègre au vieux village au fond de la photo.
Ce matin, vers 5h30 ( 15°, ça caille) nous avons quitté la marina de Gran Tarajal pour Lanzarote. La mer est belle, le vent contraire mais faible et le moteur est en fonctionnement. Le soleil se lève vers 7h30, pisseux dans un air sablé ( toujours ce vent de sable venant du Sahara depuis quelques jours). Ca se réchauffe vite, 10 heures et déjà 20°). Nous longeons les côtes à 2-3 milles . Vue de mer, Fuerteventura parait vraiment austère et peu engageante. Pourtant , une fois débarqué, pour celui qui sait ouvrir les yeux et les oreilles et accepter les différences, l’île mérite l’attention. A plusieurs reprises, notamment à la hauteur des dunes du parque natural de corralejo, nous rencontrons quelques cétacés de quelques mètres de long, autres que des dauphins ou globicéphales mais sans parvenir à les identifier.
Aileron de cétacé au large du parque natural de Colarralejo.
Aileron de cétacé au large du parque natural de Colarralejo.
En début d’après-midi, nous dévions sur l’île de Lobos. Malheureusement, le mouillage n’est pas très favorable et surtout le débarquement en annexe impossible. Nous décidons de poursuivre la navigation vers Lanzarote comme prévu.
Passage de la pointe sud de l'île Lobos avec son ancien petit village de pêcheurs bien défendu par les récifs.
Le vent se lève, est nord-est et nous hissons les voiles … pendant une heure …. Le vent s’amuse à souffler de façon complètement anarchique et c’est au moteur que nous rejoignons la baie de Playa Quemada où nous mouillons devant un village , resté dans son,jus étiré le long de la gréve, avec ses maisons basses blanches aux volets et portes verts, bien loin des standards des complexes touristiques.
Vue de Playa Quemada de Java au mouillage.Passage de la pointe sud de l'île Lobos avec son ancien petit village de pêcheurs bien défendu par les récifs.
Le vent se lève, est nord-est et nous hissons les voiles … pendant une heure …. Le vent s’amuse à souffler de façon complètement anarchique et c’est au moteur que nous rejoignons la baie de Playa Quemada où nous mouillons devant un village , resté dans son,jus étiré le long de la gréve, avec ses maisons basses blanches aux volets et portes verts, bien loin des standards des complexes touristiques.
Claudie, Gildas vous bisent.
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