Lajes, à l'île Pico, Açores, le samedi 25 mai 2019.
Mes dix premiers jours de séjour à Praia sur Terceira furent bien frais, humides et ventés… quasiment tous les jours. Puis à l’arrivée de Claudie, le mardi 15 mai, pour 3 semaines et demi, le temps s’est bien amélioré. Et le vendredi 17 mai, nous sommes partis sur Sao Jorge pour environ 55 miles de navigation, par beau temps, quasiment sans vent sur une mer belle: un quart d’heure de voile et 10 heures de moteur .
Mes dix premiers jours de séjour à Praia sur Terceira furent bien frais, humides et ventés… quasiment tous les jours. Puis à l’arrivée de Claudie, le mardi 15 mai, pour 3 semaines et demi, le temps s’est bien amélioré. Et le vendredi 17 mai, nous sommes partis sur Sao Jorge pour environ 55 miles de navigation, par beau temps, quasiment sans vent sur une mer belle: un quart d’heure de voile et 10 heures de moteur .
Java a récupéré sa navigatrice maison.
Paysage agricole de Terceira aux multiples parcelles entourées de murets de pierre de lave.
Nous avons longé de près la superbe côte sud ouest de Sao Jorge avec ses hautes falaises, ses belles cascades d’eau se jetant dans la mer, ses petites « plaines » côtières sous la surveillance étroite du Monte Pico.
Belles falaises de plus de 500 mètres agrémentées de cascades.
Paysage agricole vraiment vert .
Le monte Pico sur l'île Pico, une sacrée présence.
Nous nous sommes amarrés aux pontons de la petite et sympathique marina de Velas. Nous sommes reçus cordialement et efficacement par le capitaine du port. Dès la nuit venue, nous avons assisté aux vols enchantés des puffins cendrés qui s’égosillent « wèkwèkwèk wèèèk jusqu’au milieu de la nuit. J’aime bien cette « marinette » intimiste au pied de la belle petite capitale de l’île avec une magnifique vue sur le mont Pico de l’île d’en face.
Sao Jorge évoque « un grand navire immobile de 55 kms de long pour 7 kms de large et une hauteur moyenne d’environ 800 mètres pour un point culminant à 1053 mètres. Environ 10 000 habitants et 20 000 bovins y vivent, beaucoup de l'agriculture , de la fabrication de fromages, de la pêche , du tourisme.
L’île toute entière est réserve de la biosphère depuis 2016 « Fajas de Sao Jorge". Nous y sommes restés 6 jours et nous nous sommes régalés de randonnées extraordinaires notamment au niveau de ces fameuses « Fajas » ( 46 en tout), petites plates-formes côtières fertiles, d’origine sismique ou volcanique, où se sont implantés de mignons petits villages.
Faja de Ouvidor.
Et ses piscines naturelles d'eau de mer.
Et sa petite pointe rocheuse.
Au premier plan, la faja de Cubres et plus loin, celle de Santo Cristo ( les deux seules des Açores à présenter une lagune).
Faja de Cubres plus proche.
Beaucoup de maisons des multiples fajas revivent après de nombreuses années d'abandon et deviennent des résidences secondaires ou de vacances, souvent plus modestes que celle-ci mais toujours pleine de charme.
Petite Faja de Joao dias ,
accessible par un chemin muletier pour un dénivelé de 400 mètres environ.
Et puis en bas, invitation devant "un rouge pain fromage" bien sympathique.
Approche du Pico Esperanza avec vue sur la campagne et le ... monte Pico.
Puis le sommet à 1053 mètres.
Avec des vues magnifiques, sans nuage ce jour .
Ici à la pointe Est de Sao Jorge, vignes, vergers, potagers sont protégés par des murets.
Pointe Est de Sao Jorge avec l'îlot de Topo où les vaches et moutons y sont amenés à la nage!
Le jeudi 23 mai, nous avons quitté Sao Jorge pour juste un petit tour pour Horta sur l’île de Faial située à 20 miles. Après une heure et demi, nous avons mis le moteur ( plus de vent). Puis entre les îles de Pico et celle de Faial, le vent est revenu, 20 noeuds mais dans le pif … A l’arrivée, vers 13 heures, le ponton d’accueil était comble ( c’est le point de passage quai-obligé de tous les navigateurs qui reviennent des Antilles en mai-juin). Nous avons mouillé directement dans le port en face du célèbre « café des sports », lieu de rencontre des marins depuis 101 ans et tenus depuis par la même famille.
Les quais de Horta aux multiples dessins d'équipages de passage.
Le "CAFE SPORT" chez Peter; nous sommes bien à Horta.
Nous nous sommes baladés au Monte da Guia qui offre une vue interessante sur la ville et les ports.
Marina de Horta dans son environnement, Java, minuscule, seul devant à droite et chez Peter devant à gauche...
Le vendredi 24 mai ( on ne chôme pas ), nous levons l’ancre pour la minuscule marina (juste 4-5 places pour les visiteurs parait-il) de Lajes sur l’île Pico pour une vingtaine de miles: petit vent encore dans le nez et encore 4 heures de moteur, dans un temps bouché. Nous trouvons une place à couple. Pico mesure 40 kms de long pour 15 de large et abrite environ 15 000 habitants. Le monte Pico, point culminant du Portugal, trône majestueusement à 2351 mètres, un peu dans le style du Teide sur l’île de Tenerife. On y vit de l’agriculture ( vins, fromages, fruits …), de la pêche ( était un haut-lieu de la pêche baleinière) , un peu de tourisme.
Bien suivre le chenal, un petit air de Bretagne.
Puis "se garer" où on peut. Pas toujours facile.
Devant Horta.
A plus.
Claudie et Gildas.
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